Krak des Templiers
Would you like to react to this message? Create an account in a few clicks or log in to continue.
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

De Montjoie a Carcosa

5 posters

Page 2 of 2 Previous  1, 2

Go down

De Montjoie a Carcosa - Page 2 Empty Re: De Montjoie a Carcosa

Post  Conrade du Saint-Sulpice Wed 10 Oct - 15:31

Soeur Bérangère wrote:.
Il fit faire volte-face à son cheval et scruta les frondaisons de la forêt pendant quelques instants. D’un geste du bras, il ordonna deux cavaliers qui sortirent tranquillement du bois avant de partir à la course sur un second ordre.

Bérangère sursauta vivement à leur apparition et retint son souffle jusqu’à ce que leur silhouettes s’estompent dans la brume, en avant d’eux.

«… Vous-vous savez qui ils sont, William ?! , s’enquit-il d’une voix étranglée.

«Oui, ce sont de mes hommes de confiance. D'autre nous suivent sur l'autre flanc....


Derniers jours de l’Eté de l'An de grâce MXVIII
Centre-Ouest de Phala
Au petit matin

Pendant ce temps sur l'autre flanc, trois cavaliers vêtuent de noirs regardaient sous leurs grands chapeaux, Mére Bérangère et son compagnons s'éloigner vers le nord. L'un des cavaliers prit une gorgée d'eau de sa gourde puis la tandis a ses compagnons.

L'un d'eux demanda d'une voix familière en prenant la gourde;

"Vous êtes sure qu"ils ne vont pas nous reconnaitre même a cette distance? La lame d'Yves Jacques a laissé une grosse tache sanguignolante sur mon tabard. Il est tellement imbibé que j'ai l'impression de mariner dans de la confiture et ca commence a puire."

Celui qui tandait la gourde rit;

"Monseigneur, a cette distance,  tout les Redemptoristes se ressemblent. Ma seul inquiétude c'est votre grosse bedaine qui semble très a l'étroit. Malheureusement, sur les trois Redemptoristes que nous avons prit en embuscade, il n'y en avait un seul de costaud et je l'ai gardé pour moi. Avec prudence, les autres escortes ne remarquerons rien et nous allons pouvoir nous approcher d'elle."

Le Templier sourrit. Il avait toujours préferer la roublardise a l'affrontement frontal.

"Bon brave, vous avez fait du bon travail. C'est pour cette raison que je vous ai quérit a cette auberge. Mais il faut maintenant faire vite. Cette forte troupes impérial que nous avons vu retraiter avant hier dans les bois de Segura signifie que la guerre en Haldorf est terminé et que les navires vont bientot partir rejoindre la flotte de Carcosa. Je dois donc bientot retourner a Nuur. Nous allons la kidnapper cette nuit afin de la trainer au Chapitre, sinon il faudra laisser tomber.

Que Saint-Bovitch étouffe le bruit de nos pas "
Conrade du Saint-Sulpice
Conrade du Saint-Sulpice
Admin

Messages : 22
Date d'inscription : 05/09/2010
Localisation : Valmort

Back to top Go down

De Montjoie a Carcosa - Page 2 Empty Re: De Montjoie a Carcosa

Post  Jacques d'Avignon Tue 16 Oct - 3:39

An de grâce MXLII
Cathédrale de Saint-Clément
Mariembourg
Capitale de l’hégémonie culturelle de la Vraie Foi


Un mioche court vers le vieil homme.
Le jeune est frisé, blond aux yeux bleus. Il adore arracher les pages des Saintes Écritures.



Il est adorable, mais c’est vraiment un p’tit crisse.

Le vieux est frisé, aux cheveux blancs et à la barbe broussailleuse. Il adore regarder le p’tit crisse arracher les pages des Saintes Écritures, surtout quand la mère du galopin le prend sur le fait et lui colle un de ces sermons! De quoi lui rappeler les litanies de la haine de sa jeunesse.



C’est vraiment un vieux crisse, mais il est adorable!

Celui qu’on appelait le frère d’Avignon, le père d’Avignon et dans ses moments les plus forts, le grand chambellan, avait enfin défroqué et reproduit la trace de son sang à travers l’histoire de l’humanité, par Saint-Jules. Du sang pour Saint-Clément, jusqu’à en perdre son vœux de chasteté. Littéralement.

Qui était la mère? Ce n’est pas mentionné, mais elle aimait l’agriculture, les plantes médicinales et le fil des saisons.
Combien de mioches? Un dé six plus un, maximisé, comme disaient les sages du siècle

Bref, le mioche courrait vers le vieux, avec ses frères et sœurs.
« Papa, papa, s’il-te-plaît, raconte-nous encore l’histoire du siège de Nuur, en MXVIII, allez, allez, allez, allez! »

Le vieux d’Avignon, nostalgique, relevant la tête d’une lecture du procès de MXXI pour abus de pouvoir de la Communitas contre Monseigneur Vicenzo Balboa, adorateur du démon nommé Tenamuach, toisa sa descendance du regard, puis s’adoucit immédiatement.

« Vous voulez parler de la fois où l’Empereur Hubert de l’Orme a hurlé sa joie pendant tellement longtemps que même ses ennemis l’ont entendu? »

« Oui, oui, celle-là, celle-là, papa, s’il-vous-plaît! »

« Très bien! Asseyez-vous, munissez-vous d’hypocras de la Meute, nos alliés d’il y a bien XX ans, puis écoutez encore une fois le récit de cette bataille improbable qui fut fort plaisante, un des derniers faits d’armes de votre vieux père qui vous aime en toute justice, par Saint-Clément! »

...

Pas un. Pas une.

Pas un, pas une seulE de ces chiens, de ces gueux, de ces gueuses, de ces impies, de ces infidèles, de ces suivants et suivantes du gros empereur et du petit saltimbanque ou de ces lèches-bottes et amiEs des anathèmes à la croix blanche sur champ noir n’avaient pénétré l’enceinte de nos murailles.

Pas un, pas une seulE, dites-vous, JACQUES D’AVIGNON?

Non, personne.

Personne n'a percé nos murailles. Nos lignes ne se sont pas brisées. Nos lances, intactes. Nos boucliers, indemnes. Nos épées, toujours effilées, quoique bien émoussées par les coups donnés. Ce fut une bonne journée, une journée qui ne peut plaire qu’à Saint-Clément. Il faut dire que le sang a coulé, abondamment, ce jour-là.

Qui était là, dites-vous? Eh bien, il y avait bien sûr Hubert, qui n’était que le Haut-Roy de la Fédération Haldorfo-Argannaise, à l’époque. Il y avait le gratin de l’époque, de la Vraie Foi, de la Foi naissante de Saint-Clément, des adorateurs du Rite de Sainte-Abelle, du Rite de Sainte-Solara, les amiEs et alliéEs de Dinant l’insoumise, les gens que nous tolérions en tant qu’idolâtres de la pieuvre ou pire, de l’Haeresis, la Chimère, les ArrachéEs et les autres, Castenza, etc. Et Bastien Oséric. Il ne faut jamais oublier Bastien Oséric. Tant de gens au service de la guerre contre l’Empire félon.

Ah, mes enfants, tant de sang versé pour Saint-Clément. Bien que rendu ridiculement banal, c’était un magnifique conflit. Je ne me souviens plus de tout, mais je me souviens de quelques événements.

Nous avions perdu le soutien du puissant archange Saint-Gulgutron, dont j’étais un suivant à cette époque où je ne désirais puérilement que la destruction de mes ennemiEs. Il faut croire que le canon désuet du souvenir lointain qu’était Gorgor Bay avait encore fait des siennes.

Nous avions le soutien de toute la famille élargie de la Vraie Foi, forte de ses multiples paires de bottes de MXVIII, enrichie de plusieurs nouvelles ouailles de langue angloise, une tendance qui se popularisait de plus à plus à l’époque. Nous avions le puissant lancier Krios, combattant d’élite. Nous avions la charmante Nickel, sueur au front, sourire aux lèvres, tuant et tuant encore des armes issues de son dur labeur. Nous avions encore Bloody Mary, demie-elfe, ancienne championne de Vorador, nous avouant que la victoire était due à notre Foi et notre pouvoir de guérison, issu de la Justice de Saint-Clément et aussi de la volonté du Dieu Unique. Nous avions enfin Longchamp, dit Darkwolf, l’homme qui tua bien, selon ses dires, LXXVII impériaux de sa longsword, comme disaient les anglois.

Nous avions, bref, moult héroïnes et héros, combattant contre le gros empereur et le petit saltimbanque, contre la statique d’une grande bataille toujours de plus en plus identique, contre le mauvais goût, au final.

Inutile de vous faire la liste des mécréants qui se trouvaient de l’autre côté de la ligne des boucliers, oui, oui, les enfants, le côté de la ligne où vous ne devez jamais vous retrouver. Ces gens sont, comme le disait à l’époque Sainte-Charis-la-plus-souriante-que-vous, Saint-Clément ait son âme, « sans importance ».

La bataille rageait, depuis plus d’une heure…

Et le cor sonna.

Nous avions gagné.

Pas un. Pas une.

Pas un, pas une seulE de ces chiens, de ces gueux, de ces gueuses, de ces impies, de ces infidèles, de ces suivants et suivantes du gros empereur et du petit saltimbanque ou de ces lèches-bottes et amiEs des anathèmes à la croix blanche sur champ noir n’avaient pénétré l’enceinte de nos murailles.

Oh, je pourrais entrer dans les détails. Je pourrais vous faire des discours insipides de vraie-foireux, avec des temps de verbes élaborés, des « mort à ci » et des « gloire à ça », mais je préfère mettre l’emphase sur ce qui était le plus important : la joie!

La joie, les enfants! Le bonheur de la victoire. Le plaisir de leur avoir mis sur la gueule, à ces enfoiréEs. Le discours du Roy Hubert fut d’ailleurs le plus beau discours d’entre tous : il ne pouvait rien faire d’autre que de répéter « OOOOUUUUAAAAAIIIISSSS!!!!!!!!! », tant il était heureux!

Et ça, c’est mon plus beau souvenir de la grande bataille MXVIII, renommée par votre humble et vieux père « Le jardin des amiEs contre le jardin des amiEs VII : cette fois, c’est personnel! ».

Maintenant, allez vous brosser les dents, si vous ne voulez pas attraper la grippe de Nasgaroth que j’ai choppé en MXI. Allez, filez, mes brebis! Je vous embrasse et bonne nuit! Vous me ferez CC « Mort aux Crips » et CCC « Blood, blood, blood » avant de vous endormir.

Le vieux d’Avignon retourna à sa lecture, souriant, apaisé, heureux, bienheureux. Il s’endormit, près du feu, dans son humble siège de bois, pour ce qui serait sa dernière nuit, peuplée de rêves, jusqu’au dernier voyage vers le dernier mystère, en des lieux inconnus et incongrus.
Jacques d'Avignon
Jacques d'Avignon
Admin

Messages : 11
Date d'inscription : 29/08/2018

Back to top Go down

De Montjoie a Carcosa - Page 2 Empty Re: De Montjoie a Carcosa

Post  Jacques d'Avignon Wed 7 Nov - 2:29

An MXVIII
Cathédrale de Brahma
Juste avant les neiges.


Un matin.

Des bougies, des cierges, éclairant la nef.

Une grande bassine est éclairée.

Un squelette y est étendu, comme s’il prenait un bain. Un bain de sang.
Des cadavres d’impériaux jonchent le sol, le mot « crips » taillé à la dague dans leur front.
Ils sont exsangues.
La dépouille de celui qui a été le Grand Théocrate, Hadrien IV, git dans un bain de sang d’impérialistes.
Le squelette est « nu », mis à part une étole pourpre portant la croix du Saint-Siège, mais on le reconnaît bien, après ces quelques semaines à le voir, en compagnie de d’Avignon.

Mais où est-il, celui-là?

Il est parti en chasse avec quelques sergents du temple. Chasse fructueuse, si on se fit aux ennemis de l’Haldorf égorgés et gisant sur le sol de l’impressionnante cathédrale de Brahma.

Ils sont revenus, avec une vingtaine d’hommes portant les couleurs de l’Empire félon.
Le grand chambellan avait dit à tous les gens de l’église : laissez-moi seul ici, cette nuit, avec ces hommes et le Grand Théocrate, mais faites-moi porter une bassine, la plus simple qui soit.

Le spectacle du matin était foudroyant. Celui que la Communitas vénérait, entouré de cadavres ennemis. Laissé seul, nu, baignant dans le sang, dans une simple bassine de bois.

Avec une figurine à l’effigie de Saint-Clément dans la main droite et une coupe de vin dans la main gauche.

Sans Chambellan.

On se disait « mais où est donc d’Avignon? Il était ici depuis plusieurs semaines. Ses prières se faisaient de plus en plus rares. Ses messes de moins en moins tournées vers Dieu. Sa fixation du sang prenant le dessus. Lui qui vénérait la Lumière, il n’avait plus que le mot Veritas à la bouche. »

….

Vers l’ouest, un chevalier, non, un cavalier cheminait vers le pays de Kafe.
Son tabard blanc était maculé du sang de ses ennemis.

Il laissait aux forces qui mènent les multivers le plein pouvoir d’action sur la suite des choses.

Est-Elle corrompue par Teratos, suivante de la Rédemption ou bel et bien Manus Dei?

Le Maître est-il toujours aussi pur, dans sa poursuite mercantile?

L’Hydre, toujours aussi puissante, malgré ses longues périodes de recueillement?

Nous ne sommes que poussières. À chacun sa route.


De toute façon, justice sera faite, dussions-nous toutes et tous en mourir.


Au loin, des pigeons volaient, s’éloignant de celui qui avait été le grand chambellan, volaient portant missives écrites de sa main, volaient vers les VIII Manus Dei.
Jacques d'Avignon
Jacques d'Avignon
Admin

Messages : 11
Date d'inscription : 29/08/2018

Back to top Go down

De Montjoie a Carcosa - Page 2 Empty Re: De Montjoie a Carcosa

Post  Conrade du Saint-Sulpice Fri 16 Nov - 19:20

L’armada de sel - Quies ante tempestatem

Par la plume de Monseigneur Conrade du Saint-Sulpice en l’an de grâce DCCXXVII

Tous les marins savent bien qu’une mer calme peut changer en un éclair. C’était le cas dans les eaux des cinq mers de l’Ouest, où la tranquillité s’est rapidement envolée ces derniers temps. Marins et navigateurs depuis longtemps, la flotte de Carcosa contrôlait tout ce qui se trouvait à l’Ouest de l’Empire, prospérant par le commerce et la protection.

Mais depuis peu, l’Empire porte son regard sur les océans du monde et c’est sous un soleil de plomb que les amiraux impériaux déclarèrent ouvertement la guerre aux gens des îles d’Eaux Noires et de Vigo. La Mer du centre avec ses fonds traîtres à la navigation, la Mer des Chaînes qui cache un maelstrom géant avec ses orages incontrôlables, l’Océan des brumes si facile de s’y perdre, le Détroit de Damahur et ses pirates, puis finalement, la Mer de Kintzheim
et ses secrets remontant au berceau même de l’Empire. Le calme avant la tempête!

Si les vents sont favorables, les combats seront terminés avant l’hiver, mais qui peut réellement prédire ce qui se passe en mer et remporter la victoire face à ses ennemis?

Mer du Centre

``Voile à l'horizon!`` cria le marin crasseux en tricorne, du haut de son grand mât. Il regarda longuement dans sa longue vue, puis lança aux marins sur le pont; ``….il porte un pavillon jaune orné d'un Lys Noir. C’est l’Onyx de Seth de Longhiver! Il est très bas sur l'eau, probablement chargé de marchandises!"

Sur le pont du Alexandra, une caravelle des Cavaliers du Bouc appartenant à Juan Angelo Guartem de la Sierra, des hordes d'Impériaux en chemises et tricornes s'agitaient d'excitation. Le mot avait couru dans tous les ports des Terres du Centre où ils avaient été recrutés. Saccapuces des Bretteurs d’Urien leur avait assuré que les navires de Carcosa serait peu défendu et le butin abondant. Ils étaient confiants de massacrer l’équipage de l’Onyx puis se gorger du butin. Pour se faire, ils avaient dans leurs rangs un fort contingent de Hellequins avec leur baliste et une garde d'honneur de la Redemption ainsi que des chevaliers de Tarpignan et des mercenaires Andoriens, mais il y avait peu de lances ou de boucliers. Les rangs de cette gueusaille étaient surtout garnis de pirates, de brigands et de malandrins, en chemise et tricornes; la truanderie des Terres du Centre, la colonne vertébrale de l’Empire.

L'Onyx laissa la caravelle s'approcher et les Imperiaux se lancèrent à l'assaut le long d'une longue passerelle en bois jeté entre les deux navires. La masse hurlante débarqua sur le pont et découvrit avec frayeur les lignes de piquiers en armures de plates des troupes de la Vraie Foi et leurs alliés, qui les attendaient sur les hauteurs des gaillards de prou et de poupe. Sous leurs armures étincelantes, il y avait un bloc amuré de la Némésis, des soudards des Beaux Batards et de la Garde Rouge dans leur tabard en échiquier. Il y avait aussi des gens d’armes d’une quinzaine d’autres guildes, fidèles de la Vraie Foi et leurs alliés d’Arganne et de Dinant.

La gueusaille impériale se retrouvait prise en étaux entre les deux hérissons de piques de la coalition de Carcosa. Dans les rangs des troupes de Seth de Longhiver, les artilleurs noir et vert de la Cent Cinquième opérait une redoutable baliste de Brabancourt, que les Archivistes avaient saisie lors de la grande chevauchée d’Hubert d’Haldorf au printemps dernier. Grâce à cette chevauchée, tous les navires de la flotte de Carcosa avaient maintenant une baliste de Brabancourt. La rapidité avec laquelle ses artilleurs l’opéraient firent des ravages dans les rangs impériaux et les piquiers achevèrent le travail.

L’auteur de cette chronique, Conrade du Saint-Sulpice, se lança dans la bataille avec sa hallebarde, suivant le bastaillage des Beaux Batards et nous nous creusèrent un sillon dans les rangs ennemis. Le combat était confus et il n’y avait pas beaucoup de place pour manœuvrer tellement nous étions à l’étroit et serrer un sur l’autre. Mais l’ennemi tombait davantage que nous, nos nombreux piques et armures faisant la différence. Nous sentions que Saint-Notger et Saint-Clément allaient nous accorder la victoire. Quel ne fut pas notre surprise lorsque nos piques se mirent à transpercer des hommes d’armes portant la frange dorée de Carcosa. Saint-Melkior! Nous avions tellement massacré rapidement les impériaux que notre troupe avait rejoint les nôtres qui les prenaient à revers et dans la confusion, nous nous battions entre nous. La confusion fit place à la joie et les Carcosiens s’échangèrent des poignées de mains pendant que nos prêtres de la Vraie Foi relevaient les blessés de leurs prières

Défait, les hordes criardes de l’Empire battaient en retraite le long du ponton de bois et les troupes de l’Onyx se lancèrent à leur poursuite et le combat continua sur l’autre navire ou les impériaux furent repoussé dans leurs cales par deux fois, malgré leurs contre-attaques molles. Ils furent tous massacré puis leur caravelle brûlée. L’Alexandra devint ainsi une épave fumante qui sombra dans les eaux de la Mer du Centre sous les vagues salées par leur défaite. Afin de célébrer cette première victoire, Seth de Longhiver allait être couronné plus tard Seigneur de la Mer du Centre.

Dans les mers de l’ouest, l’Empire fut aussi défait par les flottes de Carcosa.

Tout d’abord, dans le détroit de Damahur, les Impériaux avaient eu vent que la flotte de Frank McHard avait amarré leurs navires sur une petite île qui barrait le détroit. L’amiral McHard avait positionné ses troupes sur le chemin principale de cette île, surplombant la baie où était venu mouiller le Kaiserin de Frederik de Montfort, qui déversa sur les rivages des hordes de Hellequin, de Tarpignant et surtout de pirates et de barbares. Le gros de leur armée remonta par le chemin principal, mais ils furent stoppés net par la coalition de Carcosa, assemblée autour d’une baliste de Brabancourt. Alors que les piquiers Carcosien en rangs serrés empêchait l’ennemis d’approcher, ils devaient régulièrement se baisser afin de laisser le champ libre à la baliste qui creusait des trous dans l’avance des impériaux. En aucun moment pendant cette bataille les impériaux ne réussirent à percer cet endroit.

Au même moment, Montcalm qui savait comment défendre des quartiers malfamés, fut envoyé avec une troupe défendre les faubourgs à l’est du chemin principale. Dans ces ruelles boueuses faites de pontons enjambant des terrains marécageux, les troupes de Carcosa repoussèrent de nombreuses tentatives des Impériaux de passer par là. Dans la basse-ville située à l’ouest du chemin, le Roi Hubert descendit avec ses hommes d’armes afin de nettoyer cet endroit des Légions infernales qui étaient venu s’y installer.

Finalement, une troupe menée par Lizbeth d’Haldorf allèrent saboter le galion Kaiseren, qui dut retourner en Empire en très mauvais état. C’était la deuxième fois que la Vraie Foi boutait l’Empire hors du Détroit de Damahur, puisque la précédente campagne en l’an MX avait été emporté haut la main par l’amiral McHard.

Plus au nord, dans l’Océan des Brumes, le Léviathan de Charis d’Edenbourg, affronta la caravelle Grand Argenté, appartenant à Lauréat de Belle-Garde du Hiboux d’Argent. Les impériaux eurent le dessus au début de l’affrontement, mais les gens d’armes de Carcosa se ressaisirent et repoussèrent les Impériaux sur leur navire. Chacune de leur tentative d’abordage suivante fut repoussé par les piquiers trop nombreux de Carcosa et leurs prêtres de la Vraie Foi qui s’activaient à soigner les blesser. Pendant cette bataille, les Beaux Batards y menèrent une belle charge en entonnant une litanie de Saint-Clément, ce qui fit reculer un ennemi pourtant plus nombreux.

Un peu plus tard dans les îles d’Elestria, Kal-El des Archivistes fit embarquer les troupes de la coalition de Carcosa à bord de son galion, le El-Croquetti et il alla les débarquer sur les falaises sud d’un détroit de la Mer des Chaînes. Lorsqu’ils eurent vent que le Jezabel, un galion impérial, avait débarqué des troupes sur les falaises nord, la moitié des gens d’armes de Carcosa traversèrent le détroit et allèrent balayer l’ennemis du haut de ces falaises. Ils avaient amené avec eux une baliste de Brabancourt et encore une fois, celle-ci fit des ravages en stoppant toutes les tentatives des impériaux de reprendre contrôle de ces falaises, malgré que nous étions en moindre nombre. Le Jezabel, fortement endommagé et ses troupes décimées, dut quitter la Mer des Chaînes.

Finalement, Anniel Mayol à bord du El Spectacular vogua dans la Mer de Kinthzheim sans grande opposition, balayant les pathétiques tentatives de contre-attaque des impériaux, qui avaient épuisés leurs forces dans les batailles sur les autres mers. Partout dans les îles d’Elestria et de Vigo, on fit sonner les cloches des églises pour annoncer la victoire. La coalition de Carcosa montrait une fois de plus que sans des renforts de Berkwald et de la Meute, l’Empire n’est rien d’autre qu’une bande de gueux et de barbares venant s’écraser sur le cube en fer de la Vraie Foi et que malgré tous ses pleurnichages, l’autorité impérial s’arrête sur les rivages de Mariembourg et de Kintzheim.

Lors des célébrations données en une auberge portuaire de Carcosa, les suzerains de Dinant vinrent prêter hommage lige au Haut-Roi Hubert d’Haldorf.

Deus Vult.
Conrade du Saint-Sulpice
Conrade du Saint-Sulpice
Admin

Messages : 22
Date d'inscription : 05/09/2010
Localisation : Valmort

Back to top Go down

De Montjoie a Carcosa - Page 2 Empty Re: De Montjoie a Carcosa

Post  Sponsored content


Sponsored content


Back to top Go down

Page 2 of 2 Previous  1, 2

Back to top

- Similar topics

 
Permissions in this forum:
You cannot reply to topics in this forum