On cogne aux portes

Le soleil s'étais couché citôt deux hommes se présentèrent aux portes de la chapelle.

Oyez Oyez mes frères ouvrez! - Cria le plus petit des deux

Un Sergent ouvri un volet sur la porte et adressa la parole au homme dans l'enceinte de la chapelle,

-Salutation voyageur égaré, Le Temple peux t'il vous aidez?

Celui qui demanda l'ouverture des portes baissa son capuchon. On pouvait reconnaître là Édouard de Bourgogne.

Mon frère, tu te dois de m'ouvrire le portail car j'ai fort à parlementer avec le bon Maestre de Monquefort. Va prestement le quérire.

-Édouard de Bourgogne...

Le Sergent réfléchie

-mmhhh, oui le frère de Bourgogne... Il y a déjà plusieurs Lune que le Maître et Bien-Heureux attend votre retour, vous été en retard!

Demandez à Monquefort comment se faest-il qu'on m'accuse d'avoir transgressé mes voeux alors que mon seul songe était de revenir près de vous et qu'en plus aucune décision officiele n'aie été prise et annoncée!!?!?!? J'ai eu cette missive écrite de la main même d'Aldebert et portant son sceau regardez par vous même. Insulte, accusation et menaces.

Édouard tendis la lettre au frère.

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''envoyé en MP''

Deux chevaux conduisaient une charrette d'un pas traînant, les pauvres bêtes semblaient à bout de souffle. Ils s'arrêtèrent devant la palissade de la forteresse. Le vieillard qui conduisait l'attelage mis le pied à terre et s'avança jusqu'à la porte. Il présenta un parchemin à une main tendue où l'ajour et les portes de la forteresse s'ouvrirent quelques instants plus tard. On entrevit à l'intérieur de l'attelage une jeune dame. Les chevaux montèrent la tertre et le conducteur fit descendre la dame devant la chapelle. Elle était accoutrée de vieux vêtements dissimulés par un long manteau. Elle murmura à l'oreille du vieil homme et celui-ci conduisit les chevaux vers les écuries.

Elle s'agenouilla devant la porte de la chapelle et cogna trois fois contre le bois massif.

Elle n'eut aucune réponse.

Elle cogna de nouveau. Toujours rien.

Elle toussa fortement tout en serrant fort la croix qu'elle portait au cou, le creux de sa main en saigna. Elle cracha un peu de sang sur le sol et s'évanouit sur le pas de la porte.

Édouard de Bourgogne wrote:[i]

Édouard tendis la lettre à de Monquefort.

Le Sergent pris la lettre et fit venir un Chevalier qui l'apporta au Maître Éternelle de l'Ordre des Templiers,

.........................


Monquefort était dans la salle du Chapitre avec plusieurs Templiers quand un Chevalier lui apporta la missive

-Maître, un ancien frère vous demande au porte il portait cette missive portant le sceau des Sépulcrites!

Monquefort pris la lettre et ce mis a la lire!

-Je pense que notre ancien Maréchal a fait un trop long séjour dans les limbes de Sirn! Pour une Question de supposé honneur il est près a prendre les armes contre la plus noble chevalerie de notre Église ''l'Ordre des Templiers''.... laisser rentrer mon vielle ami et qu'il vienne s'expliquer devant notre Chapitre içi présent!

De Bourgogne entra.

Mon ami, j'ai a parlé au chapitre. Puisses-tu me menez à la salle où tous se réunisse en chapitre.

[quote="Édouard de Bourgogne"]Demandez à Monquefort comment se faest-il qu'on m'accuse d'avoir transgressé mes voeux alors que mon seul songe était de revenir près de vous et qu'en plus aucune décision officiele n'aie été prise et annoncée!!?!?!? J'ai eu cette missive écrite de la main même d'Aldebert et portant son sceau regardez par vous même. Insulte, accusation et menaces.

Le frère Conrade se pencha par-dessus la murail et cria pour que tous entendent;

``Tu a prononcé serment devant le Grand-Théocrate que tu servais le Saint-Sépulcre, et ce devant tous les Prélats assemblés lors du Bal Pourpre 1010. Le Saint-Sépulcre t'accuse d'avoir déserté et briser tes voeux fait au Grand-Théocrate et demande procès au Saint-Siège.

Pour ma part, je pourrais seulement te défendre si tu reprend ta place de frère-chevalier de l'Ordre des Templiers, car seul les vœux prononcés lors de ta cérémonie d'adoubement de chevalier-templier peuvent te protéger contre des accusations d'avoir parjuré le Grand-Théocrate.

Revient tu en frère-chevalier ou en simple manant? Respect tu toujours ton voeu d'obéissance, de chasteté et de pauvreté envers l'Ordre des Templiers?

Par Dieu frère Conrade, je pensois que vous me connaîtreriez mieux que cela. Vous savez fort bien que mes voeux de pauvreté, chasteté et obéissance ont été prononcé voilà fort bien longtemps et qu'il n'en n'est rien de ce que De Roiville puisse dire. J'ai d'ailleurs à parlementer avec vous aussi mon frère.

Un frère-sergent arriva discrètement à l'arrière du frère Gaspard, le sénéchal du Temple, qui écoutait l'ancien frère Édouard de Bourgogne discourir à l'intention du Maestre. "Pardonnez-moi mon frère. Je n'ose point déranger notre bon maestre qui semble fort occupé. J'ai besoin de votre jugement. Nous avons retrouvé une dame en fort mauvais état devant les portes de la chapelle. Que devrions-nous faire?"

Frère Gaspard de répondre : "Il y a des choses plus importante qui se déroule en ce moment à l'intérieur des murs du Krak. Je n'ai que faire de l'état de santé de chaque personne du siècle qui visite notre enceinte."

Ces paroles troublèrent quelque peu le frère-sergent qui rétorqua en bafouillant légèrement : "Mais elle porte la croix..."

Devant l'insistance du frère-sergent, le sénéchal réfléchit quelques instants et finalement dit : "Soit! Vous semblez trouver cette situation hors de l'ordinaire. Faites la soigner par un de nos apothicaires et vous monterez la garde pour qu'elle ne puisse pas se promener librement dans le Krak tant que je ne l'aurais pas rencontrer personnellement. Faites-moi quérir quand elle sera en meilleur état et ce, seulement après les prières de l’après-midi."

Le frère-sergent se retira aussi discrètement qu'il était venu.

Gaspard reçu la visite d'un messager à la seconde qu'il avait fini ses prières. Ce qui le contraria légèrement. Il se dirigea pour aller rencontrer la mystérieuse dame un peu irrité se promettant de punir le frère-sergent si son zèle n'était pas justifier. Mais cet accent de mauvaise humeur quitta rapidement l'esprit du bon sénéchal car, pensa-t-il, après tout le frère-sergent n'offre que sa charité.

Frère Gaspard arriva à la chambre où repose la dame...

Elle était étendue sur sa couche lorsque l'on frappa à la porte. Une soeur termina de l'aider à se vêtir puis elle ouvrit la porte au Frère Gaspard.

La soeur lui dit: "Elle refuse de manger. L'Unique l'aidera à guérir si elle se repentit de ses péchés."

Puis, elle sortit en refermant la porte derrière elle.

La dame se leva de la couche péniblement. Elle semblait faible. Elle regarda le frère Gaspard et s'inclina devant lui.

"Mon bon maestre, vous me voyez destourbée de vostre présence. Vous deviez estre affairé à plus important que ma présence ici. Je ne voulions point vous déranger mon seigneur."

Elle s'agenouilla devant lui, suppliant sa bonté.

"Je vous en prie. Relevez-vous. Je souhaiterais que vous mangiez un peu pendant notre discussion. Je nous voudrais point vous voir défaillir. Pardonnez-moi. J'en oublie mes manières rares sont les dames qui se jete à mes genoux." Gaspard se retourna, fit quelques pas et sera subtilement sa corde de chasteté. Puis fessant face de nouveau à son invité inattendu après avoir replacé ses idées. "Je me présente. Frère Gaspard de Vallée d'Ambre, sénéchal du Saint-Ordre des Templiers. J'ai l'honneur de rencontrer..." Gaspard suspendit sa phrase en attente d'une réponse.

La dame se releva. Elle pointa la table qui occupait une grande partie de la pièce et dit: "Avec vostre permission mon seigneur."

Elle s'assied sur une chaise et servi de l'eau fraîche dans deux coupes. Elle bu une longue gorgée et inspira profondément.

"J'estions ravie de vous encontrer Frère Gaspard. Je ne suis point familière avec les coutumes de vostre Ordre mais j'ai longuement entendu parlementer des vostres. Je me nomme Alessa. Je vennions de Cambrai, en Bourgogne. J'ai parcouru de vastes étendues durant les derniers mois car j'ayons reçu une lettre me disant de trouver refuge ici, à Montjoie. Je ne suis pas une soeur mais je suis une fidèle servante de nostre Dieu, l'Unique. Je vous demandions donc humblement l'asile."

Elle s'arrêta ainsi, se demandant si cet homme réagirait à ses paroles, à certains mots en particulier.

Dû à sa légère paranoïa ainsi qu'aux récents événements qui a affligé le chapelain du Temple, le frère Gaspard ne toucha point à la coupe qu'Alessa avait servi.

"Je ne suis pas familier avec la région de la Bourgogne. Il me semble que vous avez fait un long voyage tout de même. Je me sentirais mal de refuser votre demande d'asile. Vous qui êtes croyante du seul et unique Dieu. Restez tant que vous voulez. Par contre, sachez que la majorité du fortin ne peux être parcourru que par les membres du Saint-Ordre. Ne vous en faites point, il y a peu de chance que vous y pénétrer par inadvertance car chaque issue est gardé. Nous avons des messes 3 fois par jour ainsi qu'un couvre-feu. Et si votre but ultime est de vous croiser au nom de l'Unique, je puis ouïr votre requête."

Frère Gaspard leva son sourcil gauche et marqua une pause.

Et bien si tu st toujours le frère Édouard, tu peux maintenant entrer dans la Salle du Chapitre. Nous discuterons.

Alessa but une autre gorgée d'eau et posa sa coupe sur la table.

"Je vous remercie de vostre générosité frère Gaspard. J'assisterois solennellement à chacune des messes et me plierai à toutes vos règles."

Elle fit une pause, toussant légèrement, la main devant sa bouche. Ses joues creuses révélaient une dénutrition grave ainsi qu'un corps frêle.

"Je me questionne sur un point que vous avez soulevé. Que voulez-vous dire par me croiser au nom de l'Unique?"

"Il n'y a pas plus voie honorable que de servir son Dieu dans son dessein ultime. En vous croisant, vous abandonnez la vie triste des gens du siècle pour embrasser la foi dans une dévotion totale pour l'Unique. Vous accepterez la vie pieuse d'un moine ainsi que de livrer bataille pour la gloire de son Nom. Par contre, si cette voie vous intéresses, j'aimerais en savoir plus sur ce qui vous motive et pourquoi vous avez fait ce long travers au péril de votre vie. Point coup de tête ne devrait mettre autant en péril une personne. Vous avez sans doute des raisons et je serais curieux de les entendre."

Se retournant vers le frère-sergent qui l'accompagnait et patientait sur le pas de la porte, le Sénéchal lui ordonna : "Mon frère! Faites quérir de la nourriture pour la bonne dame Alessa." Ce dernier s'empressa de reléguer l'ordre à une autre personne dans le couloir. S'en suivi des pas pressés qui s'éloignaient.

Alessa soupira, non d'ennui, mais plutôt d'un autre mal qui l'habitait. La soeur avait su lire en elle... Mais ce n'était pas ELLE qui avait pêchée, non, elle avait uniquement accompli le dessein que Dieu lui réservait....

"Oooh mon cher frère Gaspard, si seulement vous saviez toutes les raisons qui ont motivées ce voyage, cette quête qui est mienne... Vous me traiteriez de sorcelleuse ou bien d'illuminée! Dieu nous réserve tous un sort et j'ai accepté le mien."

Elle sourit.

"On dit parfois que la curiosité est un vilain défaut." ajouta-elle en riant.

Elle reprit avec un peu plus de sérieux:

"Je comprend vos inquiétudes, mon frère. Mais sachez que mes intentions sont nobles et que je suis prête à entendre tout ce que vous et les vostres pourrez m'enseigner sur les voies de l'Unique."

"Soit! Il est vrai que les voies de l'Unique peuvent parraître étranges. Après tout, nous cherchons tous l'illumination par les enseignements de la Vraie Foi. Sachez par contre que si vous désirez faire partie du Saint-Ordre des Templiers il vous faudra d'abord régler tout ce qui vous rattache à la vie du siècle auquel vous adhérez présentement. Il vous faudra vous confessez également de tous vos péchés auprès de notre chapelain. Nous vous en faites point, comme toutes confesses, ceci restera entre vous et notre bon chapelain. Nous nous fions par contre à son jugement. Car si vous avez accomplit des attrocités dans le passé, il nous dira que vous n'êtes point digne de nous rejoindre. Cela ne sont que les premières étapes pour démontrer votre bon vouloir. Êtes-vous prêt à vous y soumettre devant le regard de Dieu?"

Toc Toc Toc

Frère Gaspard, frère Gaspard!
Un illustre frère est là, dans la salle du chapitre! Édouard est de retour!
Oh, mais vous n'êtes pas seul, je vois.
Une créature? Frère Gaspard, qui est-elle?

Alessa de Cambrai, mon père.

Hmm, je vois qu'elle porte la croix, c'estoit bonne chosaille du siècle.
Mais quoi, Sénéchal, acourraillez donc à la rencontre de notre bon Édouard.
Le très humble et éternel maître le veut!

Quand à vous, ma dame, il seroit sottise digne des roturiers du siècle de vous enstendre en confession!
En quoi l'Unique a-t-il guidé vos pas à travers ce désert inhospitalier afin de rejoindre nostre humble demeure?
Courriez-vous quelques dangers? Mais encore, vostre âme est-elle troublée?
Parlez librement, je vous escoute.

Il est à noter que le Père d'Avignon tenait subtilement d'une main sa corde de chasteté et que de l'autre, il serrait sa dague, inconsciemment. C'est qu'il se méfie des étrangers, spécialement depuis cet été...

"Si le maître me réclâme, je vais devoir vous quitter. Je vous laisse avec notre bon chapelain. Prennez cette opportunité pour vous confessez. Cela devrait calmer votre âme."

Frère Gaspard glissa au creux de l'oreille du bon frère d'Avignon. "Relâchez votre garde. Elle n'a point de mauvaises intentions. J'ai déjà fait posté un frère-sergent à sa porte et deux au bout du couloir."

Le Sénéchal se retourna une dernière fois avant de quitter la pièce. "Dame Alessa de Cambrai, ce fût un plaisir de vous rencontrez. Puisse l'Unique vous apportez la paix et vous éclairez dans votre démarche. Dieu le veut."

Gaspard quitta la pièce. Laissant le chapelain seul avec l'invité inatendue.