Un visiteur venu d'ailleurs

Bérangère fait les cent pas à l'entrée de la Chapelle.
Les mains dans le dos et le pas pressé, elle attend quelqu'un... ou quelque chose, diront les mauvaises langues.

Quelqu'un qui n'arrive pas.


Nerveuse, la jeune nonne retrousse sa manche gauche, et consulte sa montre... avant de se rappeler que les montres n'existent pas.


Mais le temps passe, et à une lenteur extrême pour la nonne alerte.


... Et s'il avait mal compris le point de rendez-vous? ...
Et s'il s'était trompé de chemin? ...


"Houlala ..."


Et s'il se promenait déjà dans les couloirs du château? ...


"Houuuulalalaaaaaaa ..."


Bérangère blêmit. Elle l'imagine tomber nez à nez avec Le Cogneur... Elle n'ose se représenter la suite.
Elle balaie ces pensées d'un revers de main dans le vide.

Les coches tintent plusieurs fois, indiquant par là même l'heure du moment. La nonne est arrivée décidément bien tôt.


Elle se mord la lèvre inférieure. Elle a eu beau recevoir l'approbation de la plupart de ses frères sur cette affaire, elle n'était pas tranquille.
Certains n'étaient toujours pas au courant... Frère Raphaël, frère Gaspard ... et le Père d'Avignon! Ah!! Comment réagira-t-il? Lui, son modèle de piété de vertu, lui, réputé pour sa Haine, lui dont l'opinion lui importe tant, comment-réagira-t-il?


Bérangère sanglote. Et si elle était en train de faire une énorme bêtise?

Elle plonge sa main dans sa sacoche, et en ressort un petit médaillon en forme de croix pattée. Rouge, aux contours noirs. Elle l'observe longtemps... est-ce vraiment la peine de prendre autant de risques pour ça?
Oui. Evidemment que oui, elle en est convaincue, mais... à quel prix?

Bérangère émerge de sa rêverie, et se remet à regarder frénétiquement autour d'elle, dés fois qu'elle l'aurait loupé.
N'en voyant toujours aucune trace à l'horizon, elle se calme à nouveau.

Elle aurait aimé que Monquefort soit là, ou bien aller le voir. Le Maître a le don de savoir trouver les mots pour la consoler. Et dans cette affaire, elle sait qu'elle peut compter sur lui. Ou Dame Charis, qui se montra si bienveillante face aux drôles de lubies de la nonne. Mais Bérangère refuse de prendre le risque de quitter son poste, ne serait-ce qu'une minute, de crainte de le louper.

Elle s'assied sur un muret proche, et réfléchit. Elle espère que ses frères auront reçu son invitation... sauf le Cogneur, peut-être... Bérangère se prend à espérer que la missive qu'elle lui envoya se perde. Mais non, il ne faudrait pas.

La tête posée dans la paume de ses mains, le regard obstinément baissé, elle balance ses jambes d'avant en arrière, à s'en blesser les talons sur le muret. De temps à autre, elle lève le nez pour saluer les croyants qui entrant ou sortant de la chapelle, la considéraient bizarrement.

Mchard entra dans la chapelle avec des morceaux de cartes à la main. Mchard baissa son capuchon et regarda Bérangère.

Oui ma soeur quesque je peu faire pour vous? J ai peu de temp, il faut que je parte en mission avec mes maraudeurs dans quelque jour.

Bérangère sursaute.


Ah! Ah .... Mchard ... enchantée.


La vision de l'homme sombre et encapuchonné, combinée à son angoisse du moment, lui fait grand effroi... Décidément, elle ne se ferait jamais aux habitudes vestimentaires des archivistes.


N-ne vous inquiétez pas, je ne vous retiendrai pas très longtemps.. il ne s'agit que d'une annonce, et vous aurez amplement le temps de partir en mission... mais nous attendons encore du monde, comme vous voyez, alors un peu de patience. *petit rire nerveux*

Hem.
Bérangère se tourne les pouces, au sens propre du terme, tout en fixant le sol.
Et... et sinon.... les cartes... les missions... ça se passe bien?
J'ai entendu dire que vous avez pillé Mariembourg aux côtés de quelques Xénos? C'est bien ça ...

Mchard sourir en coin.
pillé Mariembourg je me vois pas de quoi vous parlez
Mchard fi un clin d'oeuil à la soeur.

Vous avez l'aire nerveuse il a quelque chose qui vous traquasse?

Roland était dans ses quartiers avec Achmed, joallier royal d'Annaba-Jabel, qui venait de rentrer au Krak avec ses nouvelles aquisitions. Ce dernier avait réussi à pénétrer dans le Krak assiégé par une entrée secrete bien dissimulée, malheureusement il avait déchiré le rebord de sa cape dans le passage étroit. Roland admirait une pierre de citrine d'un magnifique ton orangé qui servirait orner son casque, lorsqu'un sergent fit irruption. Il lui tendit une missive de soeur Bérangère.

Après avoir raccompagné Achmed à une auberge, pris quelques bières en sa compagnie ainsi que deux ou trois bouteilles d'hypocras, Roland se dirigea vers le rendez-vous de soeur Bérangère. Il n'avait pas remarqué qu'il était rendu si tard et que le soleil était couché. Il avait oublié de prendre une chandelle, mais peu importe, le krak lui était un endroit bien familier.

En chemin, il songeait à ce que la soeur avait dit plus tot. Elle veut le juger en chapitre? Mais que peut-elle bien avoir à lui reprocher? Comme tout ses frères, Roland était un modèle irréprochable de vertue. La jeune nonne a encore bien des choses à apprendre.

Perdu dans ses pensées, Roland entra par la porte arrière du batiment. Il remarqua imédiatement une odeur rance, de sueur et d'urine, qui semblait omniprésente. Sur ses gardes, Roland s'avança tranquillement dans la noirceur presque totale, mis à part un filet de lumière qui entrait par une petite fenètre.

"Tobo?"

Il croyait deviner une présence près de lui. Oui définitivement, il n'était pas seul. Il mit la main sur la garde de son épée, puis s'enfonça dans la noirceur.

"Tobo, c'est toi?... Bérangère? Il y a quelqu'un?"

Un buit de pas tout près... puis Roland sentit un souffle chaud sur sa nuque.

Un museau humide se colla sur sa joue.

HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

...

...

...

"Mais qu'est-ce que je fais dans l'écurie?"

Reprenant ses esprit, Roland sortit de l'écurie et se dirigea vers la chapelle.

Mchard wrote:
Vous avez l'aire nerveuse il a quelque chose qui vous traquasse?

Qu'est-ce qui ne me tracasse pas plutôt! ... *second petit rire nerveux* ... v'savez... il y a beaucoup à gérer ces derniers temps... ce siège que nous vivons, le schisme, la corde de chasteté baladeuse du Frère Roland... ... c'est... c'est déjà bien suffisant, non? Quoi d'autre pourrait bien me causer du tourment? Je ne vois pas... non vraiment pas. *sourire crispé vers Mchard*

Bérangère se ressaisit quand la porte de la chapelle s'entrouvre à nouveau, et que Roland fait irruption dans la pièce.

"Tiens ... quand on parle du lion... Frère Roland ... ....

Elle cesse de faire aller ses jambes. Ses traits s'endurcissent, et elle toise l'homme d'un regard sévère.

Elle renifle l'air.

Vous sentez la bière.

Renifle encore.

L'hypocras.

Plisse les yeux et inspecte le frère du regard.

Vous avez de la paille dans les cheveux.
Et un bien joli bijou ... qui vous a très probablement coûté votre voeu de pauvreté.

Gaspard prie depuis plusieurs jours dans antre sans que personne ne soit venu prendre nouvelles de lui.

Il prie l'Unique pour l'aider à passer cette épreuve et aussi à l'épargner d'une fin aussi peu honorable pour le guerrier qu'il est.

Il expérimente la faim depuis II jours. Il rationne une bouteille d'hypocras (cuvée de Vallée d'Ambre MX) que son commandeur a fièrement confectionné.

Depuis 5 jours, la foutue porte de la chambre est coincée. Ce n'est pas la première fois mais habituellement un bon coup d'épaule faisait l'affaire.

Mais cette fois, non. Personne n'est venu le voir croyant que le frère voulait de la solitude commme il a fait mainte fois durant la dernière année.

Tout d'un coup, quelqu'un frappe à la porte.

Frère Gaspard! Soeur Bérangère vous réclâme à l'entrée de la chapelle prestemment.

Cette voix quasi-angélique fit sortir Gaspard de ses prières. De sa bouche pateuse, il s'exclame:
Mon brave! Ne partez point. Ma porte est coincé. Je ne peux sortir. Je vous ordonne d'aller chercher une hache et un homme capable et de défoncer cette porte. Entretemps, aller me chercher de la nourriture et de l'eau car je me meurs. Vous êtes un ange. Que l'Unique guide vos pas.

Des bruits de pas s'éloignent hâtivement. Gaspard semble avoir entendu l'homme crié mais il n'en est pas sûr.

De longues minutes s'écoulent jusqu'au moment où un grosse voix grave lui ordonne de s'éloigner.

Les coups de hache s'abbatent sur la porte. Après un certain temps, la porte s'écroule. Enfin, il est libre.

Le messager s’inquiète de sa santé en lui remettant les vivres réclamés.

Gaspard remercie les II hommes. Après quelques bouchées et gorgées, il congédie le messager et demande au solide frère sergent de l'accompagner à la chapelle. Il prend cette précaution car il se sent très faible. Par contre, l'Unique a répondu à ses prières par une missive de Soeur Bérangère. Donc il va y répondre prestement car il ne veut point choqué Dieu.

Le temps de faire le trajet, il se retrouve à la chapelle.

Mon frère, s'adressant au frère sergent, aidez moi à m'asseoir sur ce muret aux côté de notre soeur et prenez congé.

Le sergent s'exécute.

Comment puis-je vous être utile ma soeur? Je vous en dois une mais je vous raconterais pourquoi un autre jour. L'Unique semble s'intéressé à vôtre cas.

Bérangère a l'air agréablement surprise en voyant rentrer le frère flanqué d'un frère sergent inconnu. Elle se décale un peu sur le muret, pour lui faire de la place.


Oh! Frère Gaspard! Vous avez reçu ma missive? Je suis bien contente! ... il y a longtemps que nous ne vous avons vu... la vie d'ermite vous réussit?


La nonne se décale un peu de sur le muret pour laisser de la place au frère.

Frère Gaspard wrote: Comment puis-je vous être utile ma soeur? Je vous en dois une mais je vous raconterais pourquoi un autre jour. L'Unique semble s'intéressé à vôtre cas.

Vous croyez? Vous dites peut-être vrai... mais vous savez, parfois, je me demande si je mérite vraiment son attention... *soupire*

Oh mais vous ne pouvez rien pour moi, mon frère... *regarde tour à tour Gaspard, Mchard et Roland* je vous ai convié ici afin de vous présenter quelqu'un... qui n'est pas encore arrivé, mais il est encore un peu tôt... et puis, d'autres frères se joindront peut-être à nous. Mais Roland sait déjà ce dont il s'ag...


Bérangère fronce soudain les sourcils et renifle à nouveau.


Dites moi Gaspard ... ... ... est-ce vous qui sentez *aussi* l'hypocras? ...


Bérangère soupire à nouveau, l'air à la fois contrit et désolée.


Vous savez, mes frères... quand vous choisissez de prier St-Soûlard... vous pourriez au moins le faire avec du vin de messe!

Et même à ça... prier St Soûlard... regardez dans quel état vous vous mettez ...*lance un regard accusateur à Gaspard, qu'elle remarque affaibli* ... est-ce que ça vaut la peine, hein?!

*grommelle* ... vous viendrez me voir à l'infirmerie après ça... j'aurais peut-être quelque chose pour... vous remettre de piété St-Soulardine.

C'est alors que frère Goyet arriva à la chapelle, il apperçu le groupe qui ce tenait près du murret et commença donc à marcher vers eux.
Couvert de sueur et de sang, portant encore son armure de maille, son bouclier à la mains et son épée, qu'il venait tout juste de nettoyer du sang d'infidèle, trouvais sa place dans son fourreau.


Soeur Bérangère, jespère que c'est important! Je hai me séparer de la commanderie du Sanctuaire alors que nous essayons de protèger le Krak.
Frère Raphael était avec moi, il ne devrait tardé a arrivé, sinon dans tout les cas je pourrais lui transmettre votre nouvelle tant importante.


Arriva au petit groupe, frère Goyet accota son bouclier contre le petit murret de pierre et s'étira un peu.


Je patroullais un peu les extérieurs avec quelque frères de la commanderie du sanctuaire alors que nous nous sommes fait ambusquer. Je vous conseille de faire bien attention mes frères et soeurs, l'ennemis devient de plus en plus aggresif et traitre.

Il pris un peu d'eau, s'essuya un peu le visage et regarda soeur bérangère.

Donc... qu'attendons nous pour commencer..?

Je ne suis point ivre. Une gorgée ici et là pour me maintenir en vie. Si vous me connaissiez mieux, vous sauriez que Saint-Soulard n'est point mon saint préféré. Mais il est nécessaire. Sans doute que l'Unique trouvait que je ne le priait pas assez et ma imposé cette épreuve. Néanmoins, j'espère que l'attente ne sera pas trop longue car un repas plus soutenu me ferait le plus grand bien. Mais Dieu et ses signes passent avant mes désirs. Il me tarde de savoir pourquoi je suis ici.

Frère Raymond entra discrètement dans la chapelle

il adressa a Bérangère un regard un peu moqueur

'' Mouais ... bah...me v'la''

il tenait a la main une charcuterie entouré de pain

Frère Gaspard wrote:Je ne suis point ivre. Une gorgée ici et là pour me maintenir en vie. Si vous me connaissiez mieux, vous sauriez que Saint-Soulard n'est point mon saint préféré. Mais il est nécessaire. Sans doute que l'Unique trouvait que je ne le priait pas assez et ma imposé cette épreuve. Néanmoins, j'espère que l'attente ne sera pas trop longue car un repas plus soutenu me ferait le plus grand bien. Mais Dieu et ses signes passent avant mes désirs. Il me tarde de savoir pourquoi je suis ici.

Je vous crois, mon frère, je vous crois ... il est vrai que je vous connais peu, ayez la bonté de pardonner mes jugements hâtifs ... c'est que... je me suis fié au modèle de certains frères plus dé-ca-dents que vous. *dévisage frère Roland et prononce ces dernières paroles sur un ton lourd de reproches, en appuyant chaque syllabe*


Ah, tiens... frère Goyet... *grimace en voyant arriver le frère-chevalier couvert de sang*... rassurez-moi ... c'est bien du sang de Saour ou de Sépulcrite que vous avez là ... ?

Frère Goyet wrote:Soeur Bérangère, jespère que c'est important! Je hai me séparer de la commanderie du Sanctuaire alors que nous essayons de protèger le Krak.
Frère Raphael était avec moi, il ne devrait tardé a arrivé, sinon dans tout les cas je pourrais lui transmettre votre nouvelle tant importante.

Aaaah ... mais... mais ... *semble mal à l'aise aux côtés du guerrier armé et armuré jusqu'aux dents* ... Hem .... vous... vous savez, si la sécurité de Montjoie est en jeu, je ne vous retiens pas, hein *rire nerveux* ... enfin je... ooooarf, vous savez, mes affaires peuvent attendre ... et puis, vous dites que Frère Raphaël était avec vous ... et qu'il arrive ? *Bérangère redevient nerveuse et regarde partout autour d'elle* ... ah ..j'espère qu'il ne s'éreintera pas à traîner son lourd marteau de guerre jusqu'ici... il y a des râteliers pour ça dans la salle d'armes... j'imagine...

Frère Goyet wrote:Donc... qu'attendons nous pour commencer..?

Le principal concerné, mon frère. Il ne devrait pas tarder, mais profitez-en donc pour vous reposer un peu! *Bérangère descend du muret, et fait mine de rajuster l'uniforme de Goyet* L'Unique peut être fier de vous compter parmi ses plus valeureux guerriers, mais vous ne pouvez pas vous battre à longueur de journée! Ménagez-vous un peu! ... et même si, à vous seul, vous valez dix de nos hommes, je suis sûre que nos soldats peuvent prendre votre relais le temps que vous preniez un peu de repos... allons.

Bérangère essaie d'afficher un sourire confiant à Goyet, mais sans grand succès.


*apercevant le frère Montmagny* Bonjour Raymond ... merci d'avoir répondu à mon appel... et je vois que vous avez apporté de la nourriture pour Frère Gaspard? Vous pensez à tout.

Frère Goyet eu un sourrire en voyant soeur Bérangère qui semblait mal à l'aise.

Ne vous inquietez pas, seulement du sang d'ennemie que vous voyez, du moins je crois...
De plus ne racontez pas de sotise ma soeur, je saigne comme chacun d'entre nous ici, a moi seul je suis rien il faut dire merci au courage de la commanderie du sanctuaire.
J'essaie seulement de faire ce que je peut, les temps sont difficile. Pas de maréchal au seins de l'ordre, nos frères qui quitte l'ordre, il est difficile de savoir ou ce tienne certain de nos alliés et même...

Il prit une pause avant de prononcer le reste. Les conflits qui entourais l'ordre affectait le frère et détestait avoir à en parler.


Certain de nos frères... J'irais rejoindres la commanderie par après.

Pour ce qui est de frère Raphael nous nous sommes séparer avant d'arriver ici. Je crois qu'il devait venir. Lui aussi fait ce qu'il peut, les problèmes avec l'inquisition l'occupais beaucoup c'est temps si je crois bien. Malgré tout il trouve le temps de venir patrouiller avec nous comme nous avons habitude de le faire.

Frère Goyet croisa les bras en regardant au loins, espèrant voir arrivé celui que tous attendais.

Alors ma soeur vous allez nous garder dans l'inconnu jusqu'a l'arrivé du principal concerné?

Frère Goyet wrote:
Alors ma soeur vous allez nous garder dans l'inconnu jusqu'a l'arrivé du principal concerné?

Dans l'inconnu, je ne sais pas... mais dans la chapelle, ça oui!

Bérangère rit nerveusement de sa boutade, malgré le sourire rassurant du frère guerrier.

Bérangère s'éloigne de quelques pas, tourne le dos au groupe, et croise les bras, en se recroquevillant légèrement.


Inutile de vous donner son nom pour l'instant, il ne vous dirait rien.

Marque une pause, puis reprend d'une voix un peu hésitante.

C'est un... ami à moi, mais c'est aussi un individu un peu... spécial.

Il a proposé de nous prêter main forte pour défendre la forteresse, en ces heures sombres que nous vivons... il n'a peut-être pas la valeur, l'honneur et la vertu d'un frère, mais je pense que toute aide est bonne à prendre... tant qu'elle n'arbore pas une croix d'or potencée... et qu'elle ne s'amuse pas à enfermer nos âmes dans des petits bocaux.

Je vous aurais bien épargné cette réunion et laissé faire sa connaissance au détour des couloirs, mais je crois préférable de vous le présenter... vous savez comme moi que les temps sont troubles, et croiser un visage inconnu en Montjoie attirerait sans doute vous soupçons, et vous auriez raison.

*se retourne vers le groupe en arborant un drôle de sourire* ... Qu'en pensez-vous??

Ça sent bien mauvais tout ça.

Gaspard lance un de ses regards qui bien des gens de mal à l'aise.

Vous ne feriez pas tant de mystères si ce n'était qu'un banal individu. Oseriez-vous amener un xéno en ces murs ma chère? Votre réputation pour avoir un penchant pour les hommes-rats est connue de tous. Si tel est le cas, l'Unique me réserve de drôle de punitions. Mais ça ne serait pas la première fois que je ferais front commun avec des sous-hommes.

Un air de dégoût mélangé à de la résignation se dessinait sur les traits fatigués du Templier.

Mais que diable peut retenir votre invité? Serait-ce une autre foutu porte coincée?

Bérangère tressaille, comme parcourue d'un choc électrique. Elle dévisage Gaspard, les yeux écarquillés, et pâlit.


Un... un xéno? V-voyons, mon frère, pour qui me prenez-vous! *elle s'emballe* Je suis une bonne croyante, et canoniste canoniste moi mônsieur, je ne traîne pas avec des... des...


Bérangère ne finit pas sa phrase. Elle pousse un profond soupir, et baisse la tête, résignée.


Il ... il s'appelle Tobo et ... ... je vous assure que pour un skaven, il fait preuve d'une très trèèès bonne volonté.

Le siège était bruyant. Pleins de Templiers couraient dans la forteresse, des cris des commandants qui donnaient des ordres et des directives, des crieurs qui annonçaient des bonnes et mauvaises nouvelles…
Ce n’est pas comme le silence des tunnels ou Tobo habitait.
Toutefois, l’action, le mouvement dans la forteresse allait chercher quelque chose dans le cœur du skaven : quelque chose qui allait chercher son instinct naturel, cette sauvagerie qui donnait le nom des skavens. La créature resta silencieuse, elle regarda les Templiers qui arrivait dans la Chapelle, déjà là, il en avait un qu’il aimait : Le gars recouvert de sang. Lui il savait c’est quoi qu’il faisait. C’était certainement une technique de camouflage, pour empêcher l’ennemie de le renifler. Fantastique, cet homme. Tobo prit note de cette technique de combat, tout en continuant d’espionner les Templiers du haut.
Le skaven était assis sur une des poutres du plafond, cache dans l’ombre et la noirceur. C’était la seul place qu’il avait trouvé qui n’était pas trop proche du sol…. Pour l’instant.
Sans plus attarder, le skaven sauta de sa cachette et atterris juste à côté de la sœur qui l’avait accueilli, accroupi a terre; il était tout petit… et il se leva, il n’était pas gros, mais certainement poilu. Il regarda autour de lui avec ses yeux lugubres, et avança vers le frère Goyete, et essaya de licher l’armure recouvert de sang.

« ….C’est pas le vôtre. C’est le sang de qui, ça? »

Ma foi!!! S'exclame de surprise le frère Gaspard.

Sentant l'urgence du moment, la tension monté et en accordance avec les signes que Dieu lui avaient envoyé. Le frère s'écria:

Armes au fourreau Templiers! Xéno... ne bouge plus. Roland recule d'un pas. Je sens ton envie mais l'Unique a d'étranges voies ces derniers temps. J'exige explications ma soeur. Immédiatement!

Gaspard eu une faiblesse suite à cette énervement mais trouva toujours la force d'envoyer un regard rempli de mépris et de colère tour à tour au rat et à la Bérangère.

Rhhhhha!!!


Bérangère se rapproche du skaven, et lui flatte doucement le poil au niveau de la nuque... comme une tentative de le calmer, au besoin.

Sa faisant, elle considère Gaspard avec un mélange de colère et de défi dans le regard.


Mais rangez donc votre armes, vous n'avez nulle raison de les sortir, allons!


Ce n'est pas un xéno ! ... Euh ... enfin, si, si si c'en est un, maiiiiiis sachez que je m'en porte garante.


Et puis, sachez que le Maître est déjà au courant, comme quelques frères et qu'il tolère sa présence! *marmonne* Evidemment, s'il avait pu vous le dire en personne, ça aurait éviter cet incident fâcheux... Sous certaines conditions, bien sûr... mais je ne l'aurais pas introduit ici sans un accord préalable, enfin! *marmonne* Ou du moins... je ne vous en aurais pas parlé avant. .... Et puis vous, Gaspard, cessez d'inciter frère Roland au combat, il le savait déjà!


Bérangère fronce les sourcils, et s'emporte un peu, visiblement agacée.

Si vous n'êtes pas capable de le voir sans tirer votre lame, vous éviterez de croiser son chemin, c'est tout! ... j'vous aurais bien dit que c'est lui qui évitera le vôtre, mais je n'en crois rien ... Tobo est très sociable vous savez... *se calme... gratouille le skaven derrière l'oreille, d'un air soudain attendri* .... .... et je crois qu'il vous aime déjà, Frère Goyet!

Je ne peux point sortir d'arme. Je n'en ai point amener. Que vous voyez je n'ai que mon humble robe de moine sur moi. De plus, je ne pense pas avoir la force de me battre présentement. Monquefort est d'accord pour sa présence. Soit! Je rédigerais un laissez-passer pour votre ... ami.

Tobo... Quel drôle de nom. Pourquoi vous avoir introduit dans cette forteresse tandis que plusieurs semblent vouloir la déserter?

Malgré l'intérêt que Gaspard a, il ne peut s'empêcher une petite moue méprisante.

Plessier avait eux fort à faire sais dernières semaines! Avec les échéancier restrin pour finir la tourelle de la cité avant la fin de la saison. Par chance il avait eux l'aide de frère Roland pour finaliser le plan d'architecture!

Il se rappelait avoir reçu un message de Bérengère il y avait plusieurs jour de cela. Mais il n'avait pus en prendre consiance que se matin! La lettre fesait par de l'arrivé prochaine d'une sous race en notre belle cité. Cette créature serait sous la responsabilités de sœur Bérengère. D'après cette lettre Monquefort aurait même donner sont approbation.

Étrange cette idée d'avoir un animal de compagnie de la sorte se disait t'il! Mais cette sous race pourrait peut-être se rendre utile en sais temps troubles.

C'est avec cette idée en tête que plessier partie retrouver sœur Bérengère à l'entrée de la chapelle.

À l'aproche de la chapelle il pus y voir plusieurs de ses frères et sœur Bérengère accompagné de sa créature cette sous race.

Bien le bonjour mes frères et ma sœur. Je vois que votre familier et arriver ma sœur!

Est se que vous lui avez donner un nom? J'ai entendu dire que sais créatures était capable d'apprendre à parler notre langue est ce vrai!?

En même temps que plessier parlait a soeur Bérengère, il remarqua frère Goyet. Sont tabart était recouvert de sang!

Frère Goyet, vous me sembler en plaine forme. J'espère que vous m'en avez lesser quelques-uns. J'ai besoin de me dégourdir! Depuis la campagne de se traître d'Aldebert j'ai une envi folle de faire couller le sang d'hérétiques! Est la couleur bleu poudre me semble être la couleur des traître et des hérétiques.

Plessier se retourna de nouveaux vair sœur Bérengère

Pardonner mon égarement m'a sœur! Allor revenons en a votre familier.

* Derrière le regroupement de Templiers dans la Chapelle la porte du confessionnal s’entrouvrit et Monquefort en sorti.

-Bonsoir mes amis(e) je vous est entendu discuter mais je n'avais pas fini de me confier au confessionnal et ....

*Monquefort j'eta un coup d'oeil vers Bérangères.

.....j'ai passer toute la nuit avec les architecte du Krak pour bouché une ouverture que nous avons repérer dans l'infirmerie.

*Monquefort regarda le Rat bipède...

-Je vois que Bérangère a amener sont nouvelle ami. N'oublie pas pour le moment tu n'auras le droit de le voir qu'a l'exterieur du Donjon et il devras dormir dans les catacombes. Tu as le collier avec le médaillon que je tes demander d'Avoir?


-Frère Gaspard ne vous en faite pas ce ne seras pas le premier familier que nous admettons, rappeler vous de Gobelet le Gobelin... S'il est agressif ou trop indiscipliné...

*Le Maitre regarda sont épée

....nous lui donnerons le traitement nécessaire.

-Peut-etre pourras nous étre utilile pour renifler les intrus et patrouiller les catacombes?

Soit mon maestre. Gobelet le Goblin... mmm je m'en rappelle vaguement... il doit être mort de vieillesse maintenant.

Gaspard eu un sourire sarcastique

Bérangère regarde Plessier d'un air perplexe.


Euh... son nom est Tobo... mais je n'ai pas eu à le choisir, vous savez ... et... et il vous comprend très bien, hein.


Jette quelques coups d'oeil gênés vers le skaven, avec l'air de s'excuser, comme si les propos de ses frères à son égard la rendaient mal à l"aise... et un peu inquiète.


Bérangère se retourne vivement en entendant grincer la porte du confessionnal.


MONQUEFORT!! Ah vous voilà!


Bérangère pousse un long soupir de soulagement. Elle regarde s'approcher le maître, un léger sourire un peu bête sur la face, et une lueur de gratitude dans le regard.


Ouohohouhohouhohouho... attendez mon frère...


Bérangère fronce les sourcils.


*se râcle la gorge* Hem... Je comprends l'intérêt de lui demander à ne pas aller dans le Donjon - et n'y ayant moi-même presque jamais d'affaire, je ne me plaindrai pas - maiiiiis permettez-moi de questionner la décision de le faire dormir dans les catacombes sans lui en parler avant... Ces tunnels sont humides, et froids, et lugubres, et glauques! ... *frissonne et grimace rien que d'y penser* ... est-ce vraiment là la place que vous désigneriez pour un... rat sauvage?

Bérangère, l'air innocent, dévisage le Maître dont la logique lui échappe complètement.

Gaspard wrote:Gobelet le Goblin... mmm je m'en rappelle vaguement... il doit être mort de vieillesse maintenant.

*fusillant Gaspard du regard en se retournant doucement vers lui* ... sachez que j'ai entendu parler de l'histoire de ce pauvre Gobelin ... et permettez-moi de vous dire que j'ai trouvé ça dég...

Bérangère s'interrompt quand un bruit de course attire son attention, loin derrière eux. ... oh oh.
Un cavalier galope vers eux, son lourd marteau en main.

*Peste* Ah! Evidemment... il ne manquait que lui!

A nouveau renfrognée, la nonne se saisit de l'Epi anti Impie accroché à sa ceinture, et se rapproche encore un peu plus du rat, se plaçant devant lui, face au cavalier armuré qui ne semble pas vouloir cesser sa course.
Quand ce dernier bondit de son cheval pour atterrir à quelques pas à peine, bec de corbin au poing, contente de le regarder s'en venir... en le toisant d'un drôle d'air hautain, mais toujours sur ses gardes.


Tiens ... mon frère... on n'attendait plus que vous!

Tobo, je te présente frère Raphaël, dit Le Cogneur. Frère Raphaël, voici Tobo... le nouveau "familier" approuvé des Templiers.

*continue à voix basse, et sans se dégonfler, regarde Raph droit dans le heaume, là où elle soupçonne l'emplacement des yeux* ... évitez les cris et gestes brusques et tout devrait bien aller.

De sa main non-armée qu'elle laisse aller à son côté, légèrement en arrière, Bérangère semble rechercher le contact du rat.