Les Saintes-Écritures (version 1011)

Conrade du Saint-Sulpice wrote:Ajoute ce texte écrit par le Poing de fer

https://krak-de-montjoie.forumgaming.fr/t357-tome-iii-la-vie-d-hubert-d-haldorf-1000-1004-finit

Conrade du Saint-Sulpice wrote:Dans le livre sur l'église, il manque dans l'héraldique les chapeaux de prélat qui explique par le fait même les titres d'Évêque, archevêques et cardinaux

Conrade du Saint-Sulpice wrote:Pour les baptêmes, qu'Est-ce que tu veux dire par texte manquant?

Histoire de l’Ecclesia de la Vraie Foi
Texte compilé par Mgr Théobald de Lavignac à partir de documents historiques rassemblés, traduits et interprétés notamment par Père Malempo, Père Amadeus et Père Conrade du Saint-Sulpice.

Le Grand Bouleversement
Il est dit qu’il y a très très longtemps, l’harmonie régnait sur le monde et tous vivaient dans la paix de la Vraie Foi. Il y eut cependant un évènement, terrible entre tous, qui précipita la fin de cet état de grâce. On appela ces temps « Le Grand Bouleversement » car aucun qui en connaisse la nature n’en parle et aucun qui en parle n’en connaît la nature. Ce que l’on sait cependant, c’est que des traces de cet ancien monde ont survécu, des livres très rares et recherchés, des indices et des preuves de ce qui a existé Avant. L’un de ces indices, c’est le Sanctuaire d’Al Saoure Asif d’où est issue les premiers textes les plus sacrés entre tous parmi les Saintes Écritures de la Vraie Foi.

La Naissance de l’Empire et des Églises
La première mention d’un prêtre ou d’une quelconque organisation religieuse se trouve dans un journal de route, écrit vers 225 et dont la paternité littéraire est attribué à un certain Crisos, écrit à propos d’un jeune homme qu’il venait de rencontrer : «(il) est un jeune homme fier, plein de (vertus), mais je crois qu’il a tort de trop écouter ce (vieux) Tiomar, qui lui parle sans cesse de Dieu (et de religion).» D’autres passages font mention des «disciples de Tiomar, ces petits hommes qui se prennent pour des grands» et que «cette confrérie de prêtres finira (par disparaître)». L’Histoire donna tort à Crisos. Quelques années après l’écriture de ces pages, le jeune homme mentionné s’établit sur la côte ouest du continent et, sous le nom de Monarken Ier, fonda en 235 l’Empire des Terres du Centre. Il insista pour recevoir sa couronne impériale des mains de son maître spirituel, Tiomar. Tiomar, quant à lui, assuma la responsabilité de conseiller religieux de l’Empereur et prit le titre honorifique de Pontifex Maximus.

Tiomar ne profita pas longtemps de sa position lorsqu’il fût renversé par Saint-Abelle qui propagea le message de la Vraie Foi après son pèlerinage dans les Terres du Levant. Saint-Abelle se révéla très habile pour consolider le pouvoir de la religion. Elle fit en sorte que l’enseignement de la Vraie Foi en Kintzheim ne se fasse que par les prêtres que elle ou ses conseillers nommeraient. Elle instaura une série de fêtes religieuses pour remplacer les anciennes fêtes païennes. Elle s’assura que le conseiller religieux de l’Empereur ne puisse être que le Grand-Théocrate, poste pouvant être légué à la mort. Quand il y eut des émeutes religieuses, engendrées par le peuple, contre des hérétiques réels ou imaginaires, elle nomma un préfet religieux ayant «la responsabilité de lancer et d’administrer ces purges». À la mort de Monarken en 290, son fils Notger fût couronné par Saint-Abelle. L’Empire devenait ainsi le Saint-Empire et la Vraie Foi était la seule croyance toléré. À la mort de Saint-Abelle légua à ses successeurs un des plus prestigieux postes du monde, le Grand-Théocrate. À partir de lui, tous les Empereurs et plusieurs Ducs et Seigneurs furent couronnés, sacrés et bénis, bénéficiant ainsi de la légitimité de la monarchie de droit divin. Les successeurs de Saint-Abelle envoyèrent partout dans le monde des prêcheurs propager la Vraie Foi et étendre la Communitas, repoussant toujours plus loin les peuples barbares, les xénos et autres non-civilisés.

Malgré ce prestige, le Grand-Théocrate ne réussit jamais à exercer une bien grande influence sur les affaires religieuses des autres provinces qui s’ajoutait à l’Empire au grès des conquêtes. Si le Grand-Théocrate avait pris le soin d’asseoir les responsabilités de son poste, elle n’avait pas pris la peine de centraliser les pouvoirs religieux à Kintzheim. Par conséquent, les seigneurs et les nobles des autres régions croyantes avaient pris l’habitude de se choisir leur propre conseiller religieux, et plusieurs petites églises avaient vues le jour en province, églises qui partageait les crédos de la Vraie Foi mais étaient farouchement indépendantes face à l’autorité théorique du Grand-Théocrate. Les plus importantes de ces organisations étaient :

- L’Église Centrale impériale, occupant Kinthzeim et Reikstwart, aillant une interprétation canonistes des Saintes-Écritures et composées de gens convaincus que l’Empire était la civilisation qui allait sauver le monde de la déchéance.

- L’Église des Enfants de Dieu, apparu au centre de l’Empire par les conquêtes de l’empereur Notger, occupant la province d’Innsbruck et du nord d’Ekengrad, et qui avait obtenu du seigneur le droit d’expulser de la région tout religieux n’étant pas membres de la communauté afin de préserver son interprétation plus libéral des Saintes-Écritures.

- La Sainte École de l’Illumination Divine, répandant la Foi dans la région d’Haldorf, converti par Saint-Denis à la fin du IVe siècle, vouant un culte à son fondateur et exerçant un fanatisme virulent envers ses détracteurs.

- Le Temple de l’Unique, issu d’un schisme avec l’Église des Enfants de Dieu, influent dans la province de Dalabheim et en guerre constante contre les elfes noirs.

- L’Église de l’Union, en Ekengrad, dont l’ultime but était le rassemblement des gens de Dieu par le consensus.

- L’Alliance de Dieu, apparu au Ve siècle pendant la colonisation des terres sauvages de Mariembourg, très territoriales et défendant jalousement leurs paroisses de toute autre influence.

- La réputée Église de Reikwald, sur la côte est du continent.

L’Église de Reikwald, qui allait se révéler être la plus grande antagoniste au pouvoir du Grand Théocrate, fut fondée dans des circonstances nébuleuses. Quand le premier ambassadeur impérial arriva dans la province suite à l’ouverture de la diplomatie en 424, il décrivit une organisation religieuse distinguée par une hiérarchie complexe et la division de la province en «domaines religieux», similaire à la division politique du territoire, entre les différends prêtres de l’Église. Ceci avait pour effet de faciliter «l’enseignement de la Foi et la pratique religieuse». Reikwald acquit vite la réputation de produire les plus brillants théologiens du monde.

Un autre point particulier à l’Église de Reikwald était l’absence de conseillers religieux politisés, comme on en retrouvait presque partout ailleurs en Empire et dans les États encore indépendants. L’Église continua à prospérer et, en 452, coucha sur papier les principes de son organisation : les différents échelons de prêtres répondaient tous à leurs supérieurs, et l’autorité suprême de l’Église, après Dieu, était détenue par le «Grand-père de l’Église». Loin de la capitale de l’Empire, l’Église de Reikwald ne subissait presque aucune pression du Grand-Théocrate. Jumelé à sa charte écrite, sa situation géographique fit en sorte que l’institution changea très peu après son entrée en Empire, contrairement aux autres communautés religieuses.

Cette situation perdura pendant tout le IVe et Ve siècles, ponctuée par des guerres de religion entre ces diverses Églises. Malgré la désunion, la Vraie Foi revit alors de ses cendres puisque plusieurs textes des Saintes Écritures sont retrouvés, archivés et diffusés un peu partout par les Sacerdotis. La situation religieuse à la fin du cinquième siècle se résume donc à plusieurs institutions indépendantes, chacune ayant son caractère culturel unique, et la présence dans les cours de la noblesse de conseillers religieux protégeant jalousement leur juridiction, le plus puissant étant celui de l’empereur. Une coupure notable existait entre ces conseillers de la noblesse (le Haut-clergé) et les prêtres des églises, enseignant le plus souvent à la masse (le Bas-clergé).

Deux siècles de guerre intestine

La division qui régnait dans le monde religieux fut un terrain propice à la dissension. Au cours des années 300, les incidents diplomatiques et les critiques virulentes des autres groupes abondaient. Par exemple, les Inquisitions lancées par le préfet religieux de Kintzheim, pour donner un air de légitimité aux folies meurtrières de la foule, furent vivement critiquées par plusieurs partis comme étant «de pitoyables démonstrations de force insensée, indignes des gens de Dieu.» Des querelles de juridiction éclataient constamment. Pour en venir à bout, certains conseillers religieux n’hésitaient pas à employer des moyens répréhensibles, voire tout à fait immoraux. Ainsi, des voleurs et assassins embauchés pour exécuter la basse besogne furent bientôt enrégimentés en véritable unité secrète. Ainsi, on retrouva les Gardiens du Secret, employés par l’Église Centrale impériale; les Béatifiés, répondant au Temple de Dieu; l’Ordo Mortis de la Sainte École; les terribles Soldats de la Tempête, qui vendaient leurs services aux religieux les plus offrants, mais qui n’étaient que des enfants de chœurs face aux Anges de la Mort, qui prenaient leurs ordres directement du Grand-Théocrate.

Les autres institutions religieuses avaient des forces armées plus voyantes. La Garde Sainte du Grand-Théocrate était maintenant une petite armée, et l’Église de Reikwald se dota d’une milice pour «répondre au besoin criant de sécurité de ses membres.» On avait bien essayé de calmer les tensions avec la création, en 433, d’un Concile religieux pan-impérial, mais ce fut un échec. Plusieurs membres craignaient de perdre leur indépendance politique, et le Concile fut bientôt réduit à une tribune dédiée aux politicailleries, sans pouvoir réel. C’est ainsi que le terrain fut préparé à un conflit ouvert, en pleine guerre Nasgaroth-Empire.

Le prétexte aux hostilités se présenta à l’hiver de l’an 455. Impatient d’en finir avec les elfes noirs qui saignaient les fidèles de leurs richesses et de leur vie, le Grand-Théocrate Célestin III de Kinthzeim proposa au Concile de créer une milice religieuse qui devait être envoyée au front. À la suite d’intrigues, Célestin III réussit à faire élire son neveu, un officier de l’Armée impériale sans envergure, à la tête de cette Milice pour la Foi. Malgré les réticences, l’opposition se rallia quand même, espérant qu’en plus de terminer la guerre contre Nasgaroth, la victoire apporterait enfin l’apaisement entre les factions religieuses de l’Empire. Des fonds en or, en armes et en nourriture furent donc envoyés à Kintzheim par tous les partis. Puis, ce fut l’attente.

En 457, la Milice pour la Foi n’était toujours pas partie pour le front. Pourtant, elle continuait à parader dans les rues de la capitale et au-delà. Exaspéré par l’inaction, le Concile demanda une enquête. Le scandale éclata suite au rapport de Reinhard Henn, agent spécial du Grand-Père de Reikwald. La Milice ne comptait en réalité qu’un ridicule 2500 hommes mal équipés et entraînés. La majorité des ressources envoyées à la capitale avait disparu. Évidemment, la réaction des membres du Concile fut explosive. L’Église Centrale impériale et le conseiller religieux d’Ekengrad demandèrent un remboursement immédiat. Le Manus Deï du Temple de Dieu en Dalabheim traita le Grand-Théocrate de «bandit véreux», et demanda des intérêts considérables en plus du retour de son or. Le représentant de l’Église de l’Union, la plus grande partisane du Concile, quitta le Concile pour ne jamais y revenir. Le Grand-Théocrate, qui avait envoyé son conseiller personnel pour le représenter, répondit tout simplement qu’il n’y aurait pas de remboursement, et que les membres du Concile connaissaient les risques reliés à cette entreprise. Pour ajouter à l’affront, il proposa aux mécontents de venir à Kintzheim présenter leurs griefs à la cour de l’empereur. Le soir même, les membres du Concile rentrèrent chez eux, reléguant le Concile pan-impérial aux cendres de l’Histoire.

La décennie qui suivit en fut une de lutte fratricide entre fidèles de la Vraie Foi. Le Grand-Théocrate envoya ses Anges de la Mort contre le Manus Deï de l’Église du Temple de Dieu. Après sa mort, son successeur annonça l’enrôlement dans les armes du Temple des «hommes de haute moralité» de la province. Les instances religieuses de Kintzheim répliquèrent en envoyant la Garde Sainte occupé plusieurs lieux de culte de Dalabheim pour «assurer la sécurité et les intérêts des véritables représentants de Dieu sur Terre.»

Plus à l’est, d’autres institutions en profitaient pour régler leurs comptes. Le Manus Deï d’Ekengrad-sud, ayant revendiqué la juridiction sur Ekengrad-nord depuis l’union des deux régions en une seule province, décida d’employer la force pour parvenir à ses fins. Il forgea une alliance avec l’Église Centrale impériale : il obtiendrait la juridiction sur la province, et eux prendraient la place de l’Église des Enfants de Dieu concernant le peuple d’Ekengrad-nord. À l’extrême est, la Sainte École de l’Illumination Divine et l’Église de Reikwald s’engagèrent dans une guerre d’influence et d’espionnage. Pendant presque dix ans, assassinats, escarmouches entre factions opposées, pillages et mises à sac d’églises et autres bâtiments religieux concurrents, émeutes, etc. furent affaires courantes. Même l’intervention de l’empereur ne réussit pas à calmer les ardeurs. Alors que la majorité pensait que rien de pire ne pouvait arriver, un événement leur donna tort.

A l’été 471, l’Église de l’Union, qui s’était jusque-là tenue à l’écart des belligérants, annonça que le plan de Dieu pour le monde des mortels était l’union des forces religieuses. Évidemment, L’union devait être derrière son chef, Égas Cycla, Voix de Dieu sur terre. Les autres chefs religieux ne portèrent tout d’abord que peu d’attention à cette déclaration, convaincus que Cycla ne possédait pas les ressources nécessaires pour faire appliquer son projet. Ce qu’ils ignoraient, c’est que l’Église de l’Union emmagasinait des ressources depuis plus de cent ans, et que ses membres avaient passé des décennies à forger des alliances, équiper des troupes et infiltrer des agents dans d’autres organisations, politiques ou religieuses, et tout ceci en grand secret. La Voix de Dieu donna un mois aux autres églises et conseillers pour répondre à son offre. Aucun ne le fit, et un jour après l’échéance de son ultimatum, Cycla déclencha son plan pour prendre le contrôle de la pensée religieuse. Ayant signé une trêve avec l’empereur, qui préférait garder ses troupes pour la guerre contre les elfes noirs, il n’avait pas à craindre son intervention tant qu’il n’attaquait que les intérêts de religieux. Égas Cycla commença par capturer et exécuter le conseiller religieux de Reikswart, ce qui anéantit l’opposition à son règne en Reikswart. Réalisant leur situation, les autres chefs spirituels se préparèrent au pire.

À la fin de l’année 471, les unionistes avaient dans leur sphère d’influence Reikswart et la moitié d’Ekengrad. Au cours de l’an 476, ils l’étendirent au reste d’Ekengrad et aux provinces de Dalabheim et d’Haldorf. La résistance qu’ils rencontraient était mal organisée : les autres chefs religieux ne voulaient pas coordonner leurs efforts militaires, et politiquement, ils ne pouvaient pas rivaliser avec les années de préparation des unionistes. La victoire de Cycla semblait inévitable jusqu’en décembre 476, quand le Grand Théocrate invita les autres conseillers religieux et les chefs des églises restantes. Il leur offrit d’unir leurs forces contre Cycla. En échange, ils obtiendraient des excuses publiques pour le fiasco de la Milice pour la Foi, ainsi que des réparations. À bout de ressources, ils acceptèrent, et au printemps 477, c’est à des forces travaillant de concert que l’Église de l’Union dut faire face. Elle perdit rapidement ses appuis politiques et son influence, et dut se retrancher en Reikswart. La défaite finale d’Égas Cycla eu lieu dans les plaine de Lier. Acculés au mur, ayant perdu tout support, Cycla et ses hommes n’offrirent qu’une maigre résistance face aux troupes ennemies. La mort des derniers défenseurs unionistes mit fin à ce que les historiens nomment maintenant la décennie sombre. Ironiquement, l’Église de l’Union acheva en partie son but : unir les forces religieuses du monde.

En 477, après le conflit, la Vraie Foi ne comportait plus que trois églises importantes : Sl’Église impériale, l’Alliance de Dieu et l’Église de Reikwald. Les autres avaient été absorbés ou anéantis par leur concurrents au cours de la décennie ou étaient si réduites que leur influence sur le monde était presque anéantie. Cette situation va permettre l’apogée des conseillers religieux politisés, qui n’avaient maintenant presque plus d’opposition dans leur province, et l’accès à l’empereur que possédait le Grand-Théocrate lui permit enfin d’étendre son influence aux autres provinces. À la fin des années 400, ils étaient des personnes extrêmement importantes, ce qui pava la route à leur corruption.

La Grande Croisade de Vorador

Lors de la Grande Croisade menée par le prince Vorador de 509 a 512, les conseillers religieux n’eurent qu’un rôle effacé. Fatigués de ses critiques infatigables à leur égard, le Grand Théocrate et son second étaient plutôt contents de voir ce fauteur de troubles aller se faire tuer. Les autres conseillers religieux partageaient majoritairement cet avis, et les deux églises importantes préféraient se concentrer sur leurs affaires plutôt que de se relancer dans une autre guerre. Pourtant, certains conseillers voyaient le frère de l’empereur d’un bon œil : «Le prince est un cadeau du Ciel», dira Hernwick Jienne, conseiller religieux du comte de Viverols, qui arma de ses poches une compagnie qui se joignit à la Croisade.

Cette guerre pris fin tragiquement avec la mort de Vorador, le frère de l’Empereur Polignac qui était à la tête d’une armée impressionnante de croisés, et le retour de ceux-ci après une victoire qui les laissaient défaits. Les croisés avaient en effet réussi à entrer dans la cité-forteresse de Marthomasse, l’antre de la Reine Malika, la perfide maîtresse des elfes noirs, mais à quel prix? Vorador leur chef était mort et les croisés épuisés durent retourner en Empire sans pouvoir profiter de leur victoire. Les elfes noirs, tout aussi épuisés par les conflits incessants et préoccupés par l’humeur massacrante de leur Reine face à la fuite des Croisés, ne purent poursuivre les humains et se contentèrent de panser leurs blessures.

Le Concile de Nupe et la fondation du Saint-Siège

Peu de temps après la démobilisation des Croisés, en septembre 515, une demande de réforme parvint aux yeux du Grand-Théocrate. Ce qui la distinguait des autres couramment envoyées à cette époque par plusieurs nobles et conseillers influents, est que celle-ci parvenait de l’Alliance de Dieu et de l’Église de Reikwald, et était soussignée par Nupe le Preux lui-même. Nupe, le bras droit du Martyr Vorador était le héros aussi bien du peuple que de la noblesse. Il avait rapporté avec lui, outre son immense fortune, les mémoires du défunt prince où Vorador témoignait de la Fin des Temps et de l’urgence pour les Croyants de reprendre le Monde en main. Le Grand-Théocrate dut se rendre à l’évidence : le temps des conseillers religieux était terminé. De plus, il agonisait d’une longue maladie et sachant son heure venu, il cherchait à léguer une œuvre à la postérité afin d’assurer son ciel. Devant la pression populaire appuyant la réclamation de Nupe, il convoqua donc un concile pour effectuer une réforme complète des institutions de la Vraie Foi.

Le Concile Extraordinaire s’ouvrit en décembre 515 à Brahma sur les terres de Nupe le Preux. Étaient présents les conseillers religieux de toutes les provinces, le Grand-Théocrate, le Grand-Père de Reikwald , l’envoyé de l’Alliance et leur délégation respective. Nupe le Preux fut choisi pour présider et arbitrer le Concile, et plusieurs observateurs se joignirent à l’assemblée, dont Sven Haraldsson, fait maréchal par Vorador lui-même au siège de Marthomasse, et commandant de la Confrérie du Poing de Fer, vétérans croisés désireux de continuer la guerre. Suite aux révélations fracassantes du témoignage de la Fin des Temps de Vorador, les discussions durèrent plus d’une année.

L’Église de Reikwald faisait valoir l’admiration du Martyr pour sa structure hiérarchique. L’Alliance prétendit qu’un conseil à la tête de l’institution prévenait la corruption. Les chefs religieux argumentait que le prestige de leur poste était nécessaire à la survie de l’Église qui allait naître À la fin, on s’entendit sur un compromis : la Vraie Foi serait unis sous l’autorité spirituel d’un seul chef suprême, le Grand Théocrate, élu par un conclave de ses conseillers, les cardinaux. Elle aurait une hiérarchie séculière semblable à l’Église de Reikwald, avec des prêtres, curés, évêque, archevêques, etc. et incorporerait dans ses rangs plusieurs ordres de prêtres réguliers. Le Grand Théocrate prendrait aussi le titre honorifique de «Souverain pontife» et «Vicaire de l’Unique». Il serait conseillé par des Prélats envoyés de toutes les paroisses réunis dans la Curie du Saint-Siège. L’Église universelle allait prendre le nom d’Ecclésia tout court, une «institution pertinente en tout lieu et en tout époque.»

À l’été 517, lors de la mort du Souverain pontife, on était enfin prêt à officialiser l’union des églises par l’élection d’un nouveau Grand Théocrate. Pour la seule fois de son histoire, un homme obtint la totalité des votes : Matin le Juste, qui prit le nom d’Iltegarde I. Nupe le Preux, son travail accompli, se retira dans ses terres. L’Église lança son programme de réforme et, à la fin de 518, commença l’Ecclésia que l’on connaît aujourd’hui.

L’Ecclésia

Cette nouvelle Église universelle permit au Saint Empire de prospérer, les différends politiques et religieux de tout l’Empire étant maintenant réglés, l’Écclésia pava la voix au long règne glorieux de l’Empereur Polignac qui marqua le VIe siècle et est considéré comme l’Âge d’Or du Sainte-Empire. Alors que tout semblait bien aller, son successeur l’Empereur Gar, décida qu’il était temps d’étendre l’Empire vers le Sud. Il déclara donc la guerre au Royaume d’Irendille et aux Elfes qui l’habitaient. Mal lui en prit car les provinces du Sud se rebellèrent contre cette décision tant contestée et l’Empereur, devant une telle opposition, décida de tourner ses troupes vers les provinces en révolte. La bataille fut brève et sans merci, l’Empire massacrant tout sur son passage.

L’unification de l’Ecclésia avait opéré une séparation importante entre l’Empire et l’Église et ce fut une surprise pour bien des gens qui étaient habitués à voir les Églises se disputer les faveurs de l’Empereur, quand le Grand Théocrate qui venait lui-même de la province d’Arganne déclara que l’Ecclésia resterait neutre dans ce conflit, et qu’il était contre la volonté de Dieu que les hommes s’entretuent ainsi. Cette prise de position irrita au plus haut point l’Empereur, mais comme les chefs dissidents Bernhard et Ertaille s’exilèrent sans laisser de trace, il n’en fit pas plus de cas.

Sous le règne de Gar II, les tensions nées du conflit précédent éclatèrent et les provinces du Sud déclarèrent leur indépendance de l’Empire. Contre toutes les attentes de l’Empereur qui croyait encore pouvoir rallier les provinces dissidentes, l’Ecclésia se déclara en faveur d’un tel schisme et bénit la construction de la cathédrale Saint-Bernhard d’Hullsbourg, plus haute que Sainte-Abelle en Kintzheim. Cet affront laissa un froid de glace entre l’Ecclésia et l’Empereur, qui fit décapiter le Grand-Théocrate sur le champ. Ce triste événement marqua le début d’un schisme grandissant entre l’Ecclésia et l’Empereur et une nouvelle période sombre marqué par les calamités, les guerres civiles et la montée en force d’hérésie et de culte impies qui vinrent anéantir le Saint-Empire.

Malgré ses troubles, la Communitas inspirés par leurs Saints, continuèrent l’œuvre salvatrice de conversion et la Vraie Foi est aujourd’hui présente partout dans le monde de Bicolline et son influence se fait sentir dans les moindres recoins.

Que cette lecture vous inspire dans la Sainteté de la Foi.

Via Fides, Aequitas
Sapientia et Caritas

Saint Nupe le Preux (476-551)
Patron des guérisseurs et des érudits

Nupe le Preux était le deuxième fils d’un baron d’Haldorf. Ordonné Digitas Dei par le cardinal Matin le Juste, il était compagnon de Vorador lorsque celui-ci reçu la lance de Saint-Notger des mains du Messager afin de lever une croisade contre Nasgaroth. Pendant les trois ans que dura la croisade, Nupe fut le bras droit de Vorador. Il fut de toute les batailles, se lançant dans les situations les plus désespérés, afin de par ses prières et litanies, redonner le courage aux combattants et renverser des combats en faveur des croisés. Son attitude impeccable et pieuse lui valu le surnom de Preux.

Étant le seul survivant de la croisade qui avait bien connu Vorador, il fut celui qui consigna les événements par écrits et propagea l’exemple du chef de la croisade à travers le Saint-Empire. Il fut choisi pour présider le Concile de Brahma de 515 a 518, et par sa diplomatie réussi a unir toutes les factions de la Vraie Foi sous l’autorité du Saint-Siège, fondé lors de ce Concile. On raconte qu’il passa les dernières années de sa vie reclus dans un monastère afin de percer les mystères de la création à travers l’alchimie et l’astrologie et il documenta de nombreux miracle. A sa mort, son corps fut placé dans la crypte des saints sous la cathédrale de Romefort.

Roland wrote:J'ai ajouté l'image de la chronologie

Elles sont ou les bulles?

Bulle Uno in Caelus
Salvete Fidelis, Urbi at Orbi!
Salutations aux Fidèles du monde entier!
Sa Sainteté Grand-Théocrate Adrien IV reconnait par cette bulle les décisions prisent par le Saint-Siège lors du Concile de Belem qui a eu lieu sous la tutelle de Monseigneur Théobald de Lavignac, Tercio Manus Deï et Prélat d'Hullsbourg. Ce Concile eu lieu lors du Bal Pourpre 1009 en la forteresse de Belem. Les décisions qui y furent prises sont décrites dans cette bulle.
Était présent à titre de Prélat;
- le Prélat Shadred d'Ertuen
- le Prélat Baldrick Baldruf du Vinier
- le Prélat Conrade du Saint-Sulpice des Templiers
- le Prélat Sir Olivius de l'Ordre du Lion
- le Prélat Darlin Greenleaf du Lys d’Argent
- le Prélat Rammiel
- un représentant d’Ordre du Poing de Fer, Antheus
- un représentant de la guilde de Montfort, Justin de Montfort
Les personnes suivantes était présent à titre de témoins; Sir Hector du Lion, Lady Laïkas du Lion,frère Monquefort des Templiers,frère Plessier des Templiers, frère Avignon des Templiers et bien sûre, notre bon Roi, Hubert d'Haldorf.

Premièrement, les divers prélats se sont entendus sur le fait qu'en ces temps de trouble et de calamité annonçant le Jugement Dernier, il fallait réactiver les discussions du Saint-Siège.

Deuxièmement, après un long débat tumultueux, il a été convenu que le frère Conrade du Saint-Sulpice devienne Prima Manus Deï afin de mener les guerres saintes. Il s'est engagé à remettre en élection son titre à la Curie du prochain Concile et à ne pas calomnier l'Église Réformiste. Sept prélats étaient pour, un contre.

Troisièmement, il a été convenu à l'unanimité pour l’ordination en Digitas Deï du Prélat Maloran Varione de Némésis afin qu’il répande la Foi dans sa paroisse et la guilde de Némésis est désormais reconnu comme faisant parti de la Communitas.

Quatrièmement, inspiré par l'ancien système de médailles de l'Empire, il a été proposé de créer des récompenses pour les fidèles qui se seront démarqué. Monseigneur Lavignac opte pour des médailles tandis que Monseigneur Conrade préfère des sceaux de pureté. Le Saint-Siège s’entend néanmoins à l’unanimité que dix croyants au minimum devront être témoin de l’acte et comme la croix, il n’y aura pas plus de quatre types de récompense. Le but est de créer un incitatif qui saura rejoindre les ouailles qui cherche à se démarquer.

Cinquièmement, vu la félonie de Kinthzeim, il a été décidé à l'unanimité de vendre les terres du Saint-Siège de Vandabren. Le roi Hubert d'Haldorf se porte garant de cette vente si le prix est suffisant.

Sixièmement, il a été discuté de la prochaine croisade pour délivrer le Sanctuaire d'Al-Saour Asif. Le frère Aldebert a fait le tour des fidèles pendant la soirée et a reçu l’engagement de plusieurs guildes de se croiser afin de reprendre le Sanctuaire pendant l’été. L’Ordre des Templiers s’engage à prendre en charge l’assemblement de la croisade en son krak de Montjoie dans les Terres du Levant et à s’occuper du financement de l’expédition.

Septièmement, afin de propager la guerre Sainte, il a été convenu d’assembler la Communitas en une longue dévotion pendant le printemps, ce qui permettra l’ordinnation en Quatro Manus Deï du Prélat Baldrick Baldruf de l’Ordre du Vinier. Ainsi, avec les trois Manus Deï et le Digitas Deï , ainsi que la relique de la Rose de Vorador, la Communitas pourrait maintenant guérir six personnes à la minute. Cela fait trente soldats en cinq minutes. Le Grand-Théocrate appelle donc au dogme de Charité de la Communitas afin d’envoyer une centaine de ses ouailles se domicilier en la basilique Saint-Notger de Brahma en Haldorf pour prier l’Unique de reconnaitre notre dévotion et nous accorder une quatrième Manus Deï qui bénira notre croisade.

Préparer-vous à prendre la croix. Dieu le Veut!

Sa Sainteté Adrien IV
Avec la bénédiction du Saint-Siège
Retranscrit en avril 1009 par Monseigneur Conrade du Saint-Sulpice, Manus Deï de la Vraie Foi

Bulle Itineris Septem
Salvete Fidelis, Urbi at Orbi!

Salutations aux Fidèles du monde entier!
Sa Sainteté Grand-Théocrate Adrien IV reconnait par cette bulle les décisions prisent par le Saint-Siège lors du Concile de Toirac qui a eu lieu sous sa tutelle. Ce Concile eu lieu lors du Bal Pourpre 1010 en la forteresse de Toirac. Les décisions qui y furent prises sont décrites dans cette bulle.

Était present;
-Sa Sainteté le Grand-Théocrate Adrien IV
- Son Éminence le Prima Manus Deï Théobald de Lavignac, Cardinal d’Hullsbourg
- Monseigneur Manus Deï Conrade du Saint-Sulpice, Prélat de l’Ordre des Templiers
- Monseigneur Manus Deï Baldrick Baldruf, Prélat de l’Ordre du Vinier
- Monseigneur Digitas Deï Shadred Keroe, Prélat d’Ertuen
- Mère Digitas Deï Laïkas, Prélat de l’Ordre du Lion
- Mère Digitas Deï Laurianne, Prélat de Montfort
- La représentante de la guilde de Némésis
- Comte Darlin Greenleaf, Prélat du Lys d’Argent
- Cyrius de Lambertrand, Prélat de Lambertrand
- Le Prélat des Mongédo
- Rammiel Sans-Logis du Lys Royal
- Darian ``The Wall`` Gardecouronne, gardien de sa Sainteté
- Cassandra de la Tourelle, Alipo Primé
- La Garde du Grand-Théocrate composé de l’Ordre du Saint-Sépulcre

Était aussi présent comme témoin Sir Olivius, Frère Frederic de Monquefort, Frère Jacques d’Avignon, Guylain le Vilain, Dame Charis d’Edembourg, Kallel de Krypton et le Chevalier O’keef ainsi qu’une innombrable multitude d’autres dont les noms m’échappent

Après une Quadruple-Genouflexion, le Discours d’ouverture du Concile par sa Sainteté a rappelé aux fidèles l’importance de la Foi qui nous unie et nous guide contre les impies. Après avoir Saluer le courage des fidèles, martyres, disciples lors des guerres-saintes de 1009, il a commander aux fidèles d’ élever leur âme afin instaurer un ordre nouveau.

Son Éminence Théobald de Lavignac a ensuite prit la parole pour consacrer l’Ordre du Saint-Sépulcre fait son office
- Certains fiefs conquis sont menacés, notamment le Sanctuaire d’Al-Saour Asif.
- Parle de la Création de l’Ordre du Saint-Sépulcre

Grand-Théocrate
- Emphase sur la protection des lieux saints
- Fondation de l’Ordre du Saint-Sépulcre dont l’objectif est la protection des lieux saints en Terre-Sainte ainsi que les reliques qui s’y trouvent.
- Bénédiction du Grand Théocrate
- Serment des membres de l’Ordre du Saint-Sépulcre.
- Consécration par son Éminence Lavignac
- Officialisation de l’Ordre par le Grand-Théocrate
- Latin….

Son Éminence Lavignac présente Monseigneur Conrade du Saint-Sulpice
- Monseigneur Conrade distribu les Mîtres et les Titres de Sacerdoces aux guildes présentent
Grand-Théocrate réaffirme qu’il faut être digne de ces honneurs

Monseigneur Conrade fait ensuite les appellent suivant ;
- Appelle la noblesse de l’Écclésia qui se sont fait croisés a fournir des troupes pour la défense du Sanctuaire.
- Appelle aux armes pour une croisade contre le chaos le 26 juin. La plupart des prélats affirment qu’ils enverront des troupes.
- Attribution des points de victoires d’Itineris septem (création d’une relique pour Mokafe et deux sabliers-guérison) Cyrius Lambertrand fait valloir ses doutes quand a la capacité de Mokafe de défendre une relique.
- Attribution des points de pouvoirs, avec les deux points en réserve, créer un nouveau Digitas Deï. Rammiel Sans-Logis demande quel est l’état actuel des dettes du Saint-Siège ; 2 aux archivistes pour la défense du Sanctuaire et 6 a la Rédemption. Confusion vu la non-présence du contra. Débat aussi sur la nécessité que les Digitas Deï soit présent aux événements.
- Ordination d’un cinquième Manus Deï ; nécessite 100 croyants, Conrade du Saint-Sulpice appelle a l’ensemble de la Communitas, course a qui sera le plus dévot. Monseigneur Conrade s’engage a remettre son titre de Manus Deï a Lady Laïkas si une cinquième Manus Deï est ordonné pour Monseigneur Malorane Varione.

Bulle Bellum Nuum Tuum, Deï Esse Statuas

Salvete Fidelis, Urbi at Orbi!
Salutations aux Fidèles du monde entier!

Itineris Septem
Nous, Adrien IV, Grand Théocrate par la Grâce de Dieu, saluons le courage des braves qui se sont fait croisés après mon appel d’Itineris Septum. Plusieurs d’entre-eux ont délivrés le Sanctuaire d’Al Saoure Asif et ont ensuite rejoint les autres croisés afin d’affronter une coalition d’hordes impies six fois plus nombreuses lors de la Grande-Bataille. Nos fidèles on sût démontrer que l’Église de la Vraie Foi était fortement unie et constituait un adversaire redoutable. Nous saluons les gens de Montfort, Némésis, Ertuen, Lys d'Argent, Lys Royal, Mondégo,Marmara, Ordre du Lion, Ordre de l'Arrogance, Ordre des Templiers, Ordre du Vinier, Rédemption, Lambertrand, Lune Noir, Hullsbourg, et bien sûre, l'Ordre du Poing de fer, qui ont tous vaillament combattu pour la Vraie Foi. Nous saluons aussi nos quatre Manus Deï qui ont assemblés cette croisade.

Son Éminence Théobald de Lavignac
L'une d'entre elle s'est élevée par dessus toutes les autres lors de la Grande Croisade d’Itineris Septem, Monseigneur Théobald de Lavignac, Manus Deï, Prélat de Saint-Bernhard et chevalier de Saint-Augustin, que je consacre aujourd’hui Cardinal Apostolique avec six voix au Saint-Siège et Prima Manus Deï, c'est-à-dire Prima Inter Pares (premier de ses paires), en tant que représentant du Grand-Théocrate. Son Éminence Théobald de Lavignac, tout au long de sa carrière, s’est toujours montré droit, impliqué, charismatique et empli des bonnes volontés qui font les grands hommes.

Depuis quelques années déjà, il a toujours sût mener les messes et autres cérémonies avec brio, et sur le champ de bataille, il a fait preuve d'une vaillance et d'un courage qui a surpris ses confrères. Lors de la croisade, il a porté le Saint-Oeuf au milieu des plus violentes escarmouches tout en se frayant un chemin aux travers buissons et épines dans les pentes les plus raides, pour finalement déposer la relique dans son autel, et ce pour la plus grande gloire de la Vraie Foi et sans perdre sa mître! Nous nous rappelons ses exploits en ces jours tristes car Son Éminence Théobald de Lavignac est maintenant prisonnier. Mais cette infamie ne saurait durer, et c'est pourquoi l'Écclésia appelle les fidèles à délivrer le Prima Manus Deï lors des invasions d'Haldorf.


Réforme du Saint-Siège

Afin que les paroisses de plus en plus nombreuses soient dignement représentées, des réformes du Saint-Siège s'imposent;

Désormais, tous les Titres de Sacerdoce; évêque, archevêque et cardinal sont révoqués excepté celui de Cardinal Apostolique de Son Éminence Théobald de Lavignac. Les Titres d'Ordination de Manus Deï et Digitas Deï restent en place.

Tous les autres représentants au Saint-Siège ont désormais le titre de Prélat de leur guilde ou clan respectif.

Pour les titres d'ordination (Manus Deï et Digitas Deï);

Chaque Manus Deï est élu par l'ensemble du Saint-Siège et est sanctionné par le Cardinal Apostolique. Il dispose de deux voix au Saint-Siège.

Chaque Digitas Deï est élu pour un an par l'ensemble du Saint-Siège et dispose d'une voix au Saint-Siège.

Pour les titres de sacerdoces (Prélat, Évêque, Archevêque, Cardinal);

Désormais, chaque guilde ou clan officiel croyant en la Vraie Foi avec l'approbation des Manus Deï et la sanction du Cardinal Apostolique peut avoir un Prélat qui les représente au Saint-Siège et qui dispose d’un titre de sacerdoce et d'un droit de vote. Un Prélat est le curé d'une paroisse qui est une guilde, clan ou organisation. Une personne qui reçoit un titre d’ordination devient aussi Prélat.

Si un Prélat reçoit l'approbation de tous les chefs de domaine d'un fief entièrement croyant et habitable sur son titre de sacerdoce, il pourra se rendre responsable de ce Diocèse (fief) au titre d'Évêque et bénéficier de deux voix sur le Saint-Siège.

Si un Prélat est supporté, sur son titre de sacerdoce, par trois Évêques de sa province, il sera proclamé Archevêque de cette province. Il sera responsable d'y maintenir la Vrai Foi et disposera de trois voix au Saint-Siège.

Lors de la réunion du Saint-Siège, un prélat soutenu par deux Archévêques, pourra se voir élevé à la position enviable de Cardinal de la Vrai Foi, et sera responsable de la défence de la croyance et du bien au dela des frontières, et par dela le monde de Bicolline. Il disposera de quatres voix lors des votes.

Seul un Cardinal peut espérer un jour succéder au Grand-Théocrate, si il se montre suffisament méritant, passioné, et représente toutes les valeures de la Vrai Foi.

Les titres de sacerdoce peuvent être combinés avec les titres d'ordination de Manus Deï et de Digitas Deï avec tous les bénéfices impliqués.

De plus, désormais, le pouvoir d'excommunication ne sera plus utilisé a la légère. Seul sera officiel un vote de tout les membres du Saint-Siège lors d'une réunion présidé par le Cardinal Apostolique et Prima Manus Deï en personne.

Dans tous cas de conflit de droit canon ou affaires temporel, pour avoir la sanction du Grand-Théocrate, les deux-tiers des voix au Saint-Siège seront requis.

Les invasions d'Haldorf
Finalement, nous bénissons les valeureux qui des quatre coins du monde accourt, malgré les grands coûts, afin d'aider le royaume d'Haldorf a préserver son indépendance acquise par la grâce de Dieu. D'Irendille-Taluskan, de Kafe, d'Andore, d'Empire et du Levant, de partout accours des combattants qui dressent leurs lames contre la tyrannie. Sur les remparts d'Haldorf, le Roi a fait levé plusieurs bannières, dont certaines causeront des surprises, et c'est pourquoi nous sommes confiant en la victoire.

Deus Lo Vult!

Sa Sainteté Adrien IV
Avec la bénédiction du Saint-Siège
Rédigé en la Basilique Saint-Notger de Brahma, en l'An de grâce 1009